Il ne fait aucun doute que nous sommes partis dans une aventure qui n’est pas près de se terminer si vite. Les optimistes naïfs, comme moi, pensent que le château de cartes du covidisme va s’écrouler bientôt, tant l’arrogance, les mensonges, les failles et les conflits d’intérêts des décisionnaires sont flagrants. C’est méconnaître les enjeux colossaux, en termes de pouvoir, qui sous-tendent la déferlante totalitaire, qui nous emporte en ce moment.
À ceux qui croient que « de toute façon, on ne peut plus rien y faire », je dis que nous sommes ici et maintenant à un moment charnière de l’Histoire et que l’issue en faveur d’une dictature techno-sanitaire à la chinoise est loin d’être certaine . Je ne peux me résigner à mourir sur pied en me soumettant. Oui, j’ai réalisé qu’il se passait quelque chose qu’on ne voyait que dans les films ou les romans d’anticipation. Ceux qui n’ont pas encore réalisé que c’est notre réalité, vont tomber de haut : l’Histoire est en train de s’écrire devant nous.
Pas une promenade de santé
Pour les autres, qui, comme moi, sont déjà dans le monde d’après, c’est un territoire hostile et inexploré. La lumière dans le tunnel, le monde humaniste et utopique dont nous rêvons, n’est pas encore en vue. Et ça ne va pas basculer du jour au lendemain. La grande question, pour les résistants, est : comment tenir ?
La période de transition qui se profile à l’horizon va être dure à vivre, pour ceux qui résistent à l’écrasement. En face, le pouvoir covidiste peut se targuer de moyens illimités, tant financiers (ça ne coûte rien d’imprimer de l’argent qui n’a, de toute façon plus de valeur) que répressifs [2], de persuasion (l’appareil médiatique), technologiques [3] et surtout législatifs (les Parlements fantoches révèlent la fin actée de la démocratie, dans un coup d’État permanent).
Bref, ce ne sera pas une promenade de santé. Comment tenir encore ce rythme infernal que nous vivons depuis mars 2020 ? S’informer et informer, subir les pressions étatique et sociale, nous ont épuisés et ce n’est pas terminé. Il y a de quoi devenir fou, non ?
Un antidote à la folie
L’antidote est pourtant bien connu : l’amour. C’est tout ce qu’il nous reste et qu’on ne peut nous prendre. Même si les covidistes aux commandes font tout, absolument tout, pour nous diviser. Mais si nous subissons, malgré nous, toutes les mesures délirantes et les privations de liberté, nous avons le pouvoir de résister sur le plan de l’amour.
C’est quoi, l’amour ? C’est se respecter, d’abord, en ne s’excusant pas de ne pas vouloir se soumettre et penser différemment. C’est se faire du bien en prenant soin de soi, en s’entourant de beauté, en se régalant de bonnes choses cuisinées avec amour, en écoutant de la belle musique, en savourant de beaux spectacles, en s’immergeant dans la nature. Bref, en cultivant sa sensorialité et sa sensualité. En créant du lien, aussi, avec l’entourage, mais aussi avec les voisins, le quartier, d’innombrables associations.
Car l’amour, c’est prendre soin des autres, donner et partager. C’est créer des moments conviviaux, pour rire ensemble, se sentir entouré, se sentir écouté, se sentir accepté. C’est écouter, toucher, s’embrasser, malgré tout ce qu’on nous raconte pour tenter de nous séparer et de nous diviser.
C’est tellement simple, en fait ! Il faut juste faire quelques efforts pour entrer ou rester en relation, parce que ça ne va pas de soi. Oui, poser, le plus souvent possible, des gestes d’amour. Et toujours l’avoir à l’esprit, même lorsqu’on résiste, qu’on agit, qu’on s’oppose. L’un ne va pas sans l’autre, c’est indispensable si on ne veut pas devenir fou, voire pire que ceux qui nous oppressent.
Tu vas me dire : mais on le sait déjà, tout ça ! C’est vrai, tout est déjà écrit dans de nombreux livres de spiritualité et de développement personnel [4], il n’y a rien de nouveau. Mais c’est ça qui est paradoxal : nous avons depuis toujours à notre disposition de quoi faire échouer ce futur si noir. C’est déjà en nous, il suffit de le mettre en action, parce que rien ni personne ne peut nous en empêcher.
Tu as tout compris : en cultivant l’amour, nous créons déjà le monde de demain, auquel nous aspirons tous.
Par Philippe Baron
https://bam.news/videos/bam-interview-de-philippe-guillemant/
https://bam.news/tribune/1er-avril-2021-grand-polo-policier-au-bois-de-cambre/
https://editeurssinguliers.be/livre/divin-quotidien/
Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!
Source photo :
© "Autorités fédérales"Categories: Philippe Baron
Philippe Baron
Sidéré comme tout le monde dès les premières mesures de gestion de crise en mars 2020, il s'est vite aperçu de la tournure délirante que prenaient les choses lorsque les décideurs politiques se sont rapidement affranchis de la réalité scientifique et des conséquences sociales de leurs décisions. Il a alors mis sa plume et son temps au service de l'information non-officielle sur cette crise pour apporter sa pierre à l'édifice du nouveau monde qu'il aimerait voir naître.
L'amour a déjà gagné
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