Le Syndicat Liberté Santé reprend son action pour drainer le marécage des “médecins influenceurs”. Il porte plainte contre le Pr Bruno Megarbane, officiellement révélé aujourd’hui comme le 5ème bonimenteur.
S’appuyant sur le Code de la Santé Publique et le Code de Déontologie Médicale, le Syndicat Liberté Santé (SLS) reproche au Pr Megarbane d’avoir violé de façon répétée son “obligation de prudence dans son expression publique dans des médias à grande écoute”. Le SLS vient donc de déposer une plainte devant la Chambre Disciplinaire du Conseil Régional de l’Ordre des Médecins d’Île‑de‑France, lui demandant d’engager des poursuites disciplinaires contre Bruno Megarbane pour ses nombreux manquements aux règles de la déontologie médicale.
Le Pr Megarbane, chef du service réanimation à l'hôpital Lariboisière à Paris, est devenu un pilier des plateaux de télévision et de radio à l’occasion de la crise Covid. Il a infatigablement soufflé la peur et milité pour, entre autres obsessions, le port du masque comme soit‑disant garantie de ne pas être contaminé, la “vaccination” censée protéger de la transmission, l’opportunité de forcer les réfractaires à se faire “vacciner”, ou encore l’urgence d’injecter les enfants, tout en niant le nombre important d’effets indésirables graves provoqués par les injections expérimentales.
Courant assidûment d’un plateau à l’autre, Bruno Megarbane avait notamment énoncé des théories personnelles dont on ne sait s’il faut rire ou pleurer, mais dont il devra assumer les conséquences. Parmi le florilège médiatique de ce médecin, spécialisé en réanimation et toxicologie, on retiendra ce qui a été surnommé la thèse du “virus à tête chercheuse”. Il avait en effet affirmé sur plusieurs chaînes de télévision que “le virus, quand il arrive devant des individus vaccinés, il préfère aller vers les individus non vaccinés” (Public Sénat 01/12/2021), insistant à nouveau sur CNews, “le virus, lorsqu’il circule, va aller vers les personnes non‑vaccinées de préférence”.
On retiendra également son insistance à promouvoir la vaccination des enfants contre le COVID. N'hésitant pas à jouer un triple rôle de VRP des fabricants de vaccins, de prescripteur et d’oracle, le Pr Megarbane a répété que la propagation du virus passait par les non‑vaccinés et les 5‑11 ans (CNews 06/12/2021). S’en remettant aux déclarations du fabricant, il a fait la promotion, avant même son autorisation en Europe, de l’injection de Pfizer destinée aux enfants, “le laboratoire Pfizer a terminé son étude, le vaccin est parfaitement efficace et bien toléré chez les enfants de 5 à 11 ans” (LCI 11/04/2022). Il a ensuite affirmé, sans précaution oratoire, qu’il existait “un vrai bénéfice individuel pour l’enfant à se faire vacciner (contre le COVID)” (Public Sénat 01/12/2021) car “les enfants vaccinés ne tomberont pas malade” (RT France 06/12/2022).
Thèse fumeuse du “virus à tête chercheuse”
Dans cet extrait d’une de ses interventions sur la chaîne Public Sénat, Bruno Megarbane tente d'effrayer parents et non‑vaccinés, ces derniers étant accusés d'être responsables de l'émergence de nouveaux variants, en vertu de sa thèse du virus “qui cherche les non‑vaccinés”.
https://x.com/publicsenat/status/1466037196843012106 |
Avec ce dépôt de plainte, les avocats du SLS poursuivent une action débutée en 2023, pour mettre en accusation neuf médecins médiatiques, désignés comme “les 9 bonimenteurs”. André Grimaldi, Karine Lacombe, Gilbert Deray et Jérôme Marty sont les quatre bonimenteurs faisant déjà l’objet d’une plainte devant les Chambres Disciplinaires dont ils dépendent. Ils se sont tous présentés comme des experts durant la crise liée au COVID. Tous ont négligé leur devoir de prudence et utilisé l’autorité conférée par leur blouse blanche pour abuser de la peur et de la crédulité du public. Jérôme Marty, par exemple, peut rivaliser avec Bruno Megarbane dans la catégorie “fameuses et fumeuses”, avec sa thèse mathématico‑médicale: “on a des milliers d'années de recul sur ces vaccins en fait, quand on additionne, en quelque sorte, le temps de chaque personne qui a été vaccinée. Ce sont des vaccins qui sont des vaccins sûrs. Vous dire qu’il n’y aura pas des choses qui apparaîtront, des effets secondaires, dans des années et des années, clairement on ne le sait pas.”
La liste des chefs d’accusation retenue par le SLS contre les médecins bonimenteurs est longue: abus de crédulité publique et pratique de charlatanisme, défaut de prudence et non respect de l’obligation de délivrer une information médicale loyale et honnête, défaut de mise à jour de ses connaissances avant de s’exprimer en public, non déclaration de ses conflits d’intérêt, discrimination et manque de confraternité, portant atteinte à l’honneur et à la probité de leur profession. La procédure ordinale engagée est longue et compliquée.
Le Syndicat Liberté Santé, créé pour défendre les droits des soignants français suspendus suite à l’obligation vaccinale du 5 août 2021, poursuit ici un objectif d'intérêt public. Il entend défendre l’honneur de la profession médicale, en rappelant au Pr Megarbane et aux autres médecins mis en accusation, leurs devoirs déontologiques et le serment qu’ils ont prêté. Le SLS milite pour une médecine à visage humain, qui respecte l'éthique et les patients.
BAM a obtenu une interview exclusive avec Lison Brugnon, présidente du SLS, et Me Philippe Prigent, avocat chargé de la plainte contre le Pr Megarbane. Un entretien vidéo à suivre dès demain matin, jeudi 12/12/2024, sur nos réseaux.
Pour en savoir plus sur l’opération “les 9 bonimenteurs” et suivre la progression des plaintes, rendez‑vous sur le site du SLS : Les 9 Bonimenteurs - Plaintes contre les Médecins de Plateau - Syndicat Liberté Santé • SLS?️
KAro
Illustration de BAM!
Source photo : montage à partir d’images du SLS