Prosecuted by his former associates of the Corona Investigative Committee, accused of breach of trust, Reiner Fuellmich[1] has been in custody for six months. His trial opened on January 31, 2024. Our correspondent in Germany, Kerstin Heusinger, attended four crucial days - February 27, March 12, April 2 and 3 - of a trial in which obscure political motives seem to be mixed with personal vendettas.

 

Poursuivi par ses anciens associés du Comité Corona, accusé d’abus de confiance, Reiner Fuellmich[1] est en détention préventive depuis six mois. Son procès s'est ouvert le 31 janvier 2024. Notre correspondante en Allemagne, Kerstin Heusinger, a suivi quatre journées cruciales - 27 février, 12 mars, 2 et 3 avril - d’un procès où d’obscures motivations politiques semblent s’être alliées à des règlements de comptes personnels.

Jusqu’ici nous avons vu, comment l’Union européenne (UE) et ses institutions, en particulier la Commission européenne, s’ingèrent dans la formation de l’opinion publique via la construction propagandiste de dangers extérieurs – la Russie – et intérieurs – les « anti-vaxx » voire, au sens élargi, toute frange du peuple en désaccord avec son agenda. Dans cet épisode, nous revenons sur la communication sur la « Coopération renforcée contre les maladies à prévention vaccinale » de la Commission européenne,afin de montrer la griffe d’une des lobbyistes pharmaceutiques les plus influentes en Europe, voire au monde : Heidi Larson.

A l’épisode précédent nous avons vu qu’il y déjà quelques années que les institutions européennes œuvrent à la construction propagandiste d’un ennemi extérieur, en l’occurrence la Russie, qui sert à justifier sa politique de censure, qu’elles intitulent « lutte contre la désinformation ». C’est un exemple qui montre comment propagande et censure travaillent main dans la main. Mais la propagande et, in fine, la censure de l’UE ne visent pas qu’un ennemi extérieur, elles se retournent contre le peuple, en catégorisant comme danger intérieur, toujours, d’abord qu’une frange dissidente de la population. Déjà en 2018, la Commission Européenne identifiait l’hésitation vaccinale comme un danger, dans sa communication « Lutter contre la désinformation en ligne : une approche européenne» [1].

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