Afrique : un nouveau modèle ?

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 Alors que l’on parle de futures pandémies, quelles leçons tirons-nous de celle du COVID-19 ? Elle s’est répandue mais pas répartie de façon comparable partout sur Terre, au moins en termes d'impact. L'Afrique s’en est mieux sortie, et a déjoué les prédictions alarmantes d'intervenants qui ne sont pas forcément africains. Cette différence majeure et peut-être éclairante ne suscite pourtant pas l'attention frappante des autorités et médias de l’ouest européens. Voici une proposition : s'inspirer de l'Afrique, avec une attitude humble et curieuse, et anticiper les crises de Demain. Il en est temps.

Vu d’Afrique – au Burkina Faso, la crise du COVID-19 et ses conséquences sont bien perceptibles, mais la vie a continué. Le spectre d’annulations et de mesures restrictives était là, mais pas forcément suivi par celui de la peur. Le nombre de contaminations n’a pas atteint pas les sommets qui surchargent les hôpitaux, la pandémie n’est pas le sujet de discussion numéro un sur la table. Une table autour de laquelle on se réunit, au bar, au maquis, parce que la résilience s’éprouve ensemble. Les pieds sur la terre, le verre sur une table bancale, on regarde la télévision tracer la géométrie de l’actualité du monde : l’Hexagone français et le Pentagone bruxellois, deux modèles d’accès aux soins, bloqués et divisés. Pendant que la Terre du Milieu reconfine. Pour un ressortissant de l’ouest européen, les informations sont presque une dissonance cognitive. Les pieds sur la terre, le verre sur une table bancale, on se dit qu’on est plutôt bien installés.

Champ d’application : témoignage de deux années d’observation depuis la Belgique et le Burkina Faso, et regards croisés sur la crise sanitaire en Europe et en Afrique.

Pandémie mondiale : c’est-à-dire ?

La pandémie due au coronavirus nous a habitués à comparer les nations au travers de leurs chiffres en philosophant sur le bilan annuel des derniers cas comme l’on remonte le calendrier de l’Avent. Il est compréhensible de vouloir se situer dans le contexte d’une pandémie mondiale : mais que signifient ces termes ? Si l'étendue de la pandémie est mondiale, sa répartition et son impact sont hétérogènes. Autrement dit, le COVID-19 n'a pas frappé partout de la même manière. Alors que l'Europe se met dans tous ses Etats, des territoires d'irréductibles existent... bien au sud de la Gaule. Présentée au départ comme une souris pour le chat (ou un autre félin), l'Afrique s'en est mieux sortie que ses voisins eu égard au COVID-19. Ce n’est pourtant pas un sujet majeur de l’information européenne, sinon aussitôt assorti de raccourcis et tentatives d’explications. L’élève dont on attendait une bonne note serait donc celui que l’on écouterait expliquer pourquoi les résultats d’un autre sont meilleurs. Etrange, pour une époque qui brandit l’objectivité des chiffres comme une religion et prêche l’arrivée de nouvelles pandémies. Afin de tirer les leçons du passé, peut-être pouvons-nous écouter l’élève aux meilleures notes ; constater, nous ouvrir et dialoguer. C’est la proposition formulée ici :

  • Affirmer un constat sur le COVID-19 diffus dans les discours européens, francophones au moins ;
  • S’en inspirer, écouter ce que l’Afrique peut enseigner, sans donner les explications européennes.

Avant toute chose, prenons les précautions d’une analyse objective et partons justement des chiffres.

Afrique 1

C’est le contraste qui frappe, lorsque l’on consulte une carte mondiale des contaminations (Figure 1). L’Afrique y présente nettement moins de cas totaux (taches rouges). Plusieurs outils de recensement sont proposés par les universités [1], organisations internationales [2], africaines [3], ou encore par les médias [4]. Nous pouvons discuter des chiffres qui ne reprennent évidemment que les cas répertoriés officiellement, et des méthodes de comptage qui peuvent varier entre les pays dont les données sont comparées. Mais ce qui importe ici, outre l’exactitude, c’est le décalage entre le nombre de cas en Afrique et dans le reste du monde, dont l’Europe, pour un même outil. Les différentes sources corroborent un décalage net (Figure 2). Pour les plus sceptiques, qui doutent des chiffres à leur source, une autre carte [5] contourne les biais de comptage en représentant pour chaque pays la situation à un moment donné par rapport à leur propre pic de contaminations (de cas précédents ; leur « pire stade » de l’épidémie). On compare donc chaque pays à lui-même. On évite ainsi de s’éterniser sur les comptages de chacun, tout en observant une carte d’ensemble : des proportions indépendantes montrant une évolution générale jusqu’au jour J. Si l’on prend pour jour J le dernier temps fort du COVID-19 début 2022 (Figure 3) pour donner la tendance en fin de crise – alors qu’on annonçait toujours une hécatombe africaine et que les dépistages s’étaient multipliés, l’Afrique y apparaît moins proche des pics de contaminations précédents que d’autres territoires. Ainsi, la carte des cas cumulés illustre la situation totale, celle des pics prend la température par rapport au passé, et les deux montrent que l’Afrique fut dans une situation moins fiévreuse jusqu’au bout.

Afrique 2

Bien sûr, la situation n’a pas été la même partout en Afrique (Figure 4). Vers la fin de la crise, on se rapprochait du pic de contaminations de la bande du Sahel à l’Est, où le Kenya avait annoncé une recrudescence des cas[6]. Certaines régions ont vu une tendance à la hausse fin 2021 [7], notamment au sud [8] où Omicron a défrayé la chronique, bien qu’il se soit estompé aussi vite [9]. On peut comprendre les inquiétudes d’une « bombe à retardement » [10] en Afrique, mais cela ne change pas le fait que la différence globale avec l’Europe fut frappante jusqu’en sortie de crise, où les derniers pics africains furent plus brefs [11] . De plus, là où l’on se rapprochait des chiffres d’un précédent pic, s’il fut relativement faible – toujours en comparaison au reste du monde, alors la situation restait globalement moins chaotique qu’ailleurs. Autrement dit, ce fut « moins pire » en Afrique.

Si l’on trouve plus solide de faire un état des lieux sur base des comptages de décès attribués au COVID-19, on constatera la même différence (Figure 2). L’Afrique en général est au plancher d’un triste classement dont la réussite relève plus du comptage des points au golf qu’au basket.

Oui, mais non

Malgré l’analyse des chiffres et notamment la méthode des pics, certains remettront en question leur exactitude en Afrique seulement. Posons-nous la question de l’objectivité de cette approche. Balayer du revers de la main la pole position de l’Afrique sur la simple présomption qu’elle serait la seule peu fiable semble relever des vestiges d’une arrogance peu glorieuse. Il n’y a pas de soucis à questionner les chiffres, mais le doute est sain lorsqu’il génère des questions et non des certitudes : pourquoi douter des chiffres d’Afrique et pas d’ailleurs ? Jouons néanmoins le jeu. L’OMS a déclaré que l’Afrique comptait trois fois [12], puis sept fois [13] plus de cas, ce qui changerait le classement [14]. Multiplions leurs chiffres (Figure 2) même par dix : la posture africaine sera toujours meilleure qu’en Europe.

Nous pouvons prétexter un moins grand nombre de tests de dépistage et une population africaine globalement plus jeune [15] ; mais s’il y avait une hécatombe sanitaire, on le saurait [16]. Cela suggère plutôt qu’il y a beaucoup de cas asymptomatiques, ce qui mériterait aussi un coup d’œil.

Pour rappel, le propos ici n’est pas de minimiser l’impact de la maladie en Afrique, notamment des dernières évolutions [17], ni d’idéaliser ou généraliser ; mais s’intéresser à un constat moins dramatique qu’imaginé dont les leçons peuvent être riches pour de futures crises. Pourquoi ne pas le faire ?

Ne pas voir l’éléphant dans la pièce ?

 « Sans la curiosité de l’esprit, que serions-nous ? (…) » disait Marie Curie. La réponse : malades.

Les faits sont là, mais pourtant pas prépondérants dans les discours des autorités politiques et médiatiques d’Europe, bien qu’ils parlent de pandémie mondiale et leçons à tirer pour les futures nouvelles maladies. Dire qu’aucun ne parle de cette différence serait mentir : certains auteurs ont fait le constat qu’il y avait là un enseignement à recevoir, et recoupé des propos pertinents [18]. Plus globalement, il est bien fait écho d’un impact moindre en Afrique dans la presse européenne francophone (belge, française, suisse par exemple), relayant souvent les mêmes propos d’instances internationales [19] ; mais une fois traitée, peut-on dire que l’information le soit à sa juste valeur ? Ce sont surtout les moments de recrudescence des cas qui sont mis en avant quand on mentionne l’Afrique (comme l’a montré Omicron), sinon le doute quant aux chiffres ou l’accès aux vaccins. L’emphase n’est pas mise sur le décalage (de cas, d’hospitalisations, de décès) et ce que cela pourrait inspirer. Il est même à présent cocasse de lire des présentations favorables des résultats belges et européens, mi-2020, par rapport au reste du monde dont l’Afrique [20], ou encore des préconisations à l’Afrique formulées par les autorités – par exemple françaises [21]. On peut dire que l’information est traitée en surface, et non dans le but d’investiguer pour en apprendre davantage. Ce serait pourtant une approche des plus scientifiques. Surtout pour une Europe qui commissionne la lutte contre la désinformation [22] et la pandémie [23]. Après deux années, notre façon de traiter l’information peut être remise en perspective : lorsque la directrice de l’OMS pour l’Afrique déclarait en 2020 [24] « Même si ces cas enregistrés en Afrique représentent moins de 3% du total mondial, il est clair que la pandémie s’accélère », le chiffre cité était-il traité avec autant d’excitation que l’accélération ? Notons qu’elle confirmait dans l’article sa confiance globale dans les chiffres.

Alors que la science est mélangée aux médias, se satisfaire à dire que « c’est comme ça là-bas » reviendrait à traiter l’information comme une curiosité, au sens d’une étrangeté [25] ; présenter la situation africaine comme une donnée marginale au milieu d’une série de tendances [26]. L’on aurait alors troqué la curiosité de l’esprit pour celle du divertissement et de l’étrange. A moins qu’il ne s’agisse d’un refus de considérer l’évidence car elle constitue, selon l’expression : « un éléphant dans la pièce » [27]. L’éléphant africain pourrait peser lourd, si de nouveaux fléaux devaient nous laisser sans défense. « Dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre » [28] disait aussi Marie Curie.

Alors, que peut-on apprendre ?

Afin de s’armer pour Demain, il faudrait répondre à cette question en dialoguant avec nos pairs de la Terre Mère, sans donner des explications déjà faîtes. D’ici là, voici quelques pistes d’inspiration.

  • Science – Lutter contre une épidémie requiert d’en comprendre le comportement, c’est-à-dire quelle partie de la population est malade et en décède [29]. Autrement dit, il y lieu d’investiguer le pourquoi du comment du « râteau » connu par le COVID-19 autant que de son « succès », pour éviter la fuite en avant. Dès lors, pourquoi faire fi de l’Afrique dans les statistiques et modèles venus d’ailleurs ? Pourquoi se priver de cet énorme jeu de données, qui plus est le moins alarmant ? On ne peut traiter une donnée aussi colossale comme marginale.
  • Ethique – Que dire d’une argumentation statistiquement incomplète qui veuille déduire des mesures sanitaires pour tous et les appliquer partout ?
  • Médecine – Les débats houleux que nous connaissons au sujet des vaccins et de l’immunité sont amputés d’une expertise. L’Afrique a l’expérience d’épidémies bien plus fatales, et moins d’accès aux vaccins [30]; ses experts n’ont pas à rougir quant à leurs compétences [31]. Sur les plateaux télé européens, où sont les étrangers au pays mais pas au sujet traitant du sort du monde ?
  • Philosophie – Le continent fait à nouveau preuve de résilience [32]; c’est d’autant plus remarquable si l’on considère qu’il a une infrastructure hospitalière plus fragile ou moins accessible [33], rencontre d’autres problématiques [34], et que son économie est impactée par la crise mondiale [35]. L’Europe peut aussi avoir besoin que d’autres mettent la Lumière sur une situation. Et si la Raison était un mirage des zones tempérées ? Dans un monde que l’on présente en proie aux crises, se priver du savoir-faire africain relève peut-être plus du dogme que du paradigme. Comme l’écrivait Douglas Kennedy, « Les gens raisonnables sont ceux qui survivent » [36].

Conclusion : Afrique, un nouveau modèle ?

Ainsi, même exprimé avec prudence, le constat demeure : dans son ensemble, par rapport à ses voisins et lorsque l’on met tout en perspective, le continent des origines de l’humanité a traversé la crise la tête haute. Serait-il aussi à l’origine de futures solutions ? Il n'y a en tous cas plus aucune raison de considérer que l’Europe les possède toutes. Ce n’est ni bien, ni mal ; c’est une aubaine.

Que ce soit grâce à sa compétence, son expérience, sa chance, l’Afrique a beaucoup à enseigner. Quand questionnera-t-on les hiérarchies prétendument établies ? Quand anticiperons-nous sur les crises et nous mettrons-nous, autorités, médias et citoyens de Belgique, de France ou d’Europe, autour de la table avec nos homologues pour leur demander, humblement : "Comment vous faîtes ?" 

Par Benjamin Sion, dit «Tiche Comedy»


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

[1] Johns Hopkins University of Medecine. Resource Center. https://coronavirus.jhu.edu/map.html

[2] Organisation Mondiale de la Santé. WHO Coronavirus (COVID-19) Dashboard. https://covid19.who.int/

[3] African Union. COVID-19 Surveillance Dashboard. https://au.int/fr/covid19

[4] Covid-19 en Afrique : une carte pour suivre au jour le jour l’avancée de l’épidémie. (2022, 14 janvier). Jeune Afrique. https://www.jeuneafrique.com/910230/societe/coronavirus-en-afrique-une-carte-pour-suivre-au-jour-le-jour-lavancee-de-lepidemie/

[5] Reuters. Coronavirus tracker. https://graphics.reuters.com/world-coronavirus-tracker-and-maps/

[6] Covid-19 : le Kenya face à une puissante troisième vague. (2021, 27 mars). Jeune Afrique. https://www.jeuneafrique.com/1144650/societe/covid-19-le-kenya-face-a-une-puissante-troisieme-vague/

[7] France24, Reuters et AFP (2021, 6 décembre). Covid-19 : l'Afrique a enregistré une hausse de 83 % des cas la semaine dernière. https://www.france24.com/fr/afrique/20211214-covid-19-l-afrique-a-enregistr%C3%A9-une-hausse-de-83-des-cas-la-semaine-derni%C3%A8re

[8] Covid-19: plus de dix millions de cas en Afrique, selon le comptage de l’AFP. (2022, 7 janvier). La Libre Afrique. https://afrique.lalibre.be/67105/covid-19-plus-de-dix-millions-de-cas-en-afrique-selon-le-comptage-de-lafp/

[9] Afrique du Sud: le vague Omicron passée sans pic des décès. (2021, 31 décembre). La Libre Afrique. https://afrique.lalibre.be/66996/afrique-du-sud-le-vague-omicron-passee-sans-pic-des-deces/

[10] Tolbert Nyenswah. (2020, 6 April). Africa has a COVID-19 time bomb to defuse. World Economic Forum. https://www.weforum.org/agenda/2020/04/africa-covid-19-time-bomb-defuse/

[11] Joshua Rhett Miller. (2021, December 22). Rapid drop in South Africa’s COVID-19 cases means Omicron may have peaked, experts say. New York Post. https://nypost.com/2021/12/22/south-africas-covid-19-rates-rapidly-drop-after-omicron-spike/

[12] Lafrance, C. (2021, juin 10). « Les morts du Covid-19 en Afrique seraient trois à quatre fois plus nombreux, selon l’OMS ». Jeune Afrique. https://www.jeuneafrique.com/1184057/economie/abdou-salam-gueye-oms-les-morts-du-covid-19-en-afrique-seraient-trois-a-quatre-fois-plus-nombreux/

[13] Marbot, O. (2021, octobre 14). « Covid-19 : le nombre de cas en Afrique sept fois supérieur aux estimations. ». Jeune Afrique. https://www.jeuneafrique.com/1251216/societe/covid-19-le-nombre-de-cas-en-afrique-sept-fois-superieur-aux-estimations/

[14]Petite, S. (2021, octobre 14). « En Afrique, la pandémie de covid est totalement sous-estimée. ». Le Temps. https://www.letemps.ch/monde/afrique-pandemie-covid-totalement-sousestimee

[15] Prevent Epidemics (2021, 14 mai). COVID-19 in Africa: Are reported cases and deaths only the eyes of the hippo? In-depth review. https://preventepidemics.org/covid19/science/review/april-17-may-13-2021/

[16] Deluzarche, C. (2020, 28 avril). Coronavirus en Afrique : pourquoi la catastrophe annoncée n'a pas eu lieu ? Futura Santé. https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-coronavirus-afrique-catastrophe-annoncee-na-pas-eu-lieu-79699/

[17] Omicron : « augmentation exponentielle » des cas en Afrique du Sud. (2021, 2 décembre). Jeune Afrique. https://www.jeuneafrique.com/1275402/societe/omicron-augmentation-exponentielle-des-cas-en-afrique-du-sud/

[18] Forson, V. (2020). Covid-19 : pourquoi l'Afrique ne va pas si mal. Le Point Afrique. https://www.lepoint.fr/afrique/covid-19-pourquoi-l-afrique-ne-va-pas-si-mal-25-09-2020-2393682_3826.php

[19] Berthemet, T. (2020, 18 mars). Coronavirus : le point sur la situation en Afrique. Libération. https://www.lefigaro.fr/international/coronavirus-le-point-sur-la-situation-en-afrique-20200318

[20] Ghyselings, M. (2020, 13 juin). Ces pays où la pandémie progresse encore. Moustique. https://www.moustique.be/actu/2020/06/13/ces-pays-ou-la-pandemie-progresse-encore-184113

[21] Rapport d'information n° 560 (2019-2020) de M. Jean-Pierre VIAL et Mme Marie-Françoise PEROL-DUMONT, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, déposé le 24 juin 2020. https://www.senat.fr/rap/r19-560/r19-560_mono.html#toc55

[22] Commission Européenne. « Lutter contre la désinformation ». https://ec.europa.eu/info/live-work-travel-eu/coronavirus-response/fighting-disinformation_fr

[23] Lesur, A. (2021, mars 3). « L'Europe de la recherche et de l'innovation ». Toute l’Europe. https://www.touteleurope.eu/economie-et-social/l-europe-de-la-recherche-et-de-l-innovation/

[24] Coronavirus: la pandémie s’accélère en Afrique, avertit l’OMS . Le Soir. https://www.lesoir.be/306670/article/2020-06-11/coronavirus-la-pandemie-saccelere-en-afrique-avertit-loms

[25] Dictionnaire Larousse, https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/curiosit%C3%A9/21172

[26] Berthaud-Clair, S. et Faravel, J. (2021, 23 juillet). L’Afrique face au Covid-19 : en Afrique du Sud, l’espérance de vie a baissé de quatre ans. Le Monde. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/07/23/l-afrique-face-au-covid-19-en-afrique-du-sud-l-esperance-de-vie-a-baisse-de-quatre-ans_6089301_3212.html

[27] Expression: The elephant in the room. https://anglais-pratique.fr/index.php/rubriques/expressions/222-elephant-in-the-room

[28] Citations célèbres de Marie Curie. Le Parisien. https://citation-celebre.leparisien.fr/auteur/marie-curie

[29] Parikka, K. (2020). Errare humanum est perseverare diabolicum*. Kairos Presse. https://www.kairospresse.be/errare-humanum-est-perseverare-diabolicum/

[30] Petite, S. (2021, 14 janvier). L'Afrique, grande oubliée des vaccins. Le Temps. https://www.letemps.ch/monde/lafrique-grande-oubliee-vaccins

[31] Raoult, D. (2020, 4 novembre). « Il faut arrêter de pleurnicher sur l’Afrique ! », interview en 3 parties. Jeune Afrique. https://www.jeuneafrique.com/1067785/societe/didier-raoult-je-suis-extremement-enthousiaste-sur-lafrique-3-3/

[32] ONU Info. (2022, 10 février). Covid-19 : l’Afrique en bonne voie pour maîtriser la pandémie en 2022. https://news.un.org/fr/story/2022/02/1114032

[33] Jacquemot, P. (2012). Les systèmes de santé en Afrique et l'inégalité face aux soins. Afrique contemporaine 2012/3 (n° 243), pages 95 à 97. https://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2012-3-page-95.htm?contenu=article

[34] Borel, B. (2020, 30 avril). L’autre épidémie qui menace l’est de l’Afrique. (Le criquet pèlerin). Le Courrier. https://lecourrier.ch/2020/04/30/lautre-epidemie-qui-menace-lest-de-lafrique/

[35] Etwareea, R. & Petite, S. (2020, 19 avril). L’Afrique brutalement coupée dans son élan. Le Temps. https://www.letemps.ch/economie/lafrique-brutalement-coupee-elan

[36] Kennedy, D. (2015). Mirage. Belfond. Citation disponible dans https://www.dicocitations.com/auteur/7131/Douglas_Kennedy.php

 

Sources supplémentaires :

Agazzi, I. (2021, avril 2). « Covid : et si on s’inspirait de l’Afrique ? ». Le Temps. https://blogs.letemps.ch/isolda-agazzi/2021/04/02/covid-et-si-on-sinspirait-de-lafrique/

Badjo, C. & Job, D. (2020, 26 novembre). « En Afrique, il est temps de traiter le Covid-19 comme une maladie parmi d’autres ». Le Temps. https://www.letemps.ch/opinions/afrique-temps-traiter-covid19-une-maladie-parmi-dautres

Belga News. (6 janvier 2022). Coronavirus - Covid-19: plus de dix millions de cas en Afrique, selon le comptage de l'AFP. RTL. https://www.rtl.be/info/monde/international/coronavirus-covid-19-plus-de-dix-millions-de-cas-en-afrique-selon-le-comptage-de-l-afp-1348642.aspx

Bobin, F. (2020, 5 mai). Coronavirus : pourquoi l’Afrique résiste mieux que le reste du monde. Le Monde. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/05/05/coronavirus-pourquoi-l-afrique-resiste-mieux-que-le-reste-du-monde_6038758_3212.html

Borel, B. (2020, 20 août). Covid-19 et santé des enfants dans le monde : une bombe à retardement. Le Courrier. https://lecourrier.ch/2020/08/20/covid-19-et-sante-des-enfants-dans-le-monde-une-bombe-a-retardement/

Caramel, L. (2021, 8 juillet). Covid-19 en Afrique : « A cause du manque d’accès aux vaccins, c’est terminé, nous ne sommes plus une exception ». Interview de CDC Afrique. Le Monde. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/07/08/covid-19-il-n-y-a-plus-d-exception-africaine_6087568_3212.html

Cessou, S. (2020, 2 juin). Les droits de l’homme bafoués à l’ère du coronavirus. Le Courrier. https://lecourrier.ch/2020/06/02/les-droits-de-lhomme-bafoues-a-lere-du-coronavirus/

Chabrol, F. Albert, L. Ridde, V. (2018, 14 novembre). Afrique francophone : à quoi servent tous ces hôpitaux ? The Conversation. https://theconversation.com/afrique-francophone-a-quoi-servent-tous-ces-hopitaux-106459

Etwareea, R. (2021, 5 mai). Le Covid-19 a exacerbé les crises alimentaires. Le Temps. https://www.letemps.ch/economie/covid19-exacerbe-crises-alimentaires

Foute, F. (2021, 5 mai). Cameroun : Maurice Kamto embarrassé par une collecte de fonds contre le coronavirus. Jeune Afrique. https://www.jeuneafrique.com/1166304/politique/cameroun-af-maurice-kamto-embarrasse-par-une-collecte-de-fonds-contre-le-coronavirus/

Girardot, C. (2020, 29 septembre). Togo : quand un virus en cache un autre. Le Courrier. https://lecourrier.ch/2020/09/29/togo-quand-un-virus-en-cache-un-autre/

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Le Point Afrique. (2020, août 7). « À bas bruit, le Covid-19 franchit le cap du million de contaminés en Afrique ». https://www.lepoint.fr/afrique/a-bas-bruit-le-covid-19-franchit-le-cap-du-million-de-contamines-en-afrique-07-08-2020-2387039_3826.php

Marbot, O. (2019, 3 novembre). Santé : que valent vraiment les hôpitaux africains ? Jeune Afrique. https://www.jeuneafrique.com/mag/848012/societe/sante-que-valent-vraiment-les-hopitauxafricains/

Morand, C. (2021, 2 juin). En Afrique, détournements de fonds Covid et défiance face au vaccin. Le Courrier. https://lecourrier.ch/2021/06/02/en-afrique-detournements-de-fonds-covid-et-defiance-face-au-vaccin/

Olivier, M. (2021, 13 avril). Cameroun : comment Paul Biya veut reprendre les « fonds Covid » en main. Jeune Afrique. https://www.jeuneafrique.com/1153826/politique/cameroun-comment-paul-biya-veut-reprendre-les-fonds-covid-en-main/

Resnais, V. (2018, 1 février). En Afrique, trop peu d'infrastructures et de médecins mais des bonnes volontés. Economie matin. http://www.economiematin.fr/news-infrastructure-sante-afrique-creation-danger-futur-resnais

Veysset, P. (2020, 12 juin). Coronavirus en Afrique : la pandémie s'accélère sur le continent selon l'OMS. TV5 Monde. https://information.tv5monde.com/afrique/coronavirus-en-afrique-la-pandemie-s-accelere-sur-le-continent-selon-l-oms-362992

 

Source photos :
© Tiche Comedy

Benjamin Sion, dit « Tiche Comedy », auteur-interprète Belge au Burkina Faso, est coach et diplômé en biologie, économie et sciences politiques. Inspiration africaine.
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