En 2022, Philippe, 66 ans, est décédé subitement juste après une énième dose du "vaccin" covid.
Marilou, sa fille ainée, trentenaire, dessine depuis que, toute petite, elle a su tenir un crayon. À l'annonce du décès de Philippe, Marilou, sous le choc, dessina d'une traite ce "Papa attrape mon cœur". Avant l'enterrement, Marilou l'a déposé sur la poitrine de son père. Ainsi, Philippe a emporté avec lui pour toujours le "Papa attrape mon cœur" de Marilou.
Marilou et Philippe ont toujours été complices, comme beaucoup de pères et de filles.
Philippe avait un caractère rebelle. Marilou aussi. Ils partageaient tous deux le même humour noir, décapant. En cas de désaccord, leur complicité naturelle prenait la forme de duels, de piques d'humour noir.
En 2021, lorsque la propagande vaccinale arriva, Marilou ne reconnut plus son père. Le rebelle était devenu un vacciné compliant, le sceptique un croyant, l'anar obéissait, l'homme des bois attendait sagement son tour au vaccinodrome local.
Marilou se démena pour alerter son père. Chiffres, arguments, sentiments... Un jour, pour enfin provoquer un sursaut, pour secouer Philippe et le réveiller avant une dose peut-être fatale, Marilou répliqua plus mordante que d'habitude à cette pique de Philippe:
Philippe : « Toujours pas vaccinée ? Alors pas de bisou, la contaminée !»
Marilou : « Le jour où tu feras ta crise cardiaque, tu penseras à moi avant de crever, le vacciné !»
Philippe a‑t-il pensé à Marilou lorsque la crise cardiaque, sa première, la seule, la soudaine, la fatale, arrêta son cœur spiké ?
Personne ne le sait, car c'est tout seul que Philippe a crevé.
Aux funérailles de Philippe, Marilou:
« J’avais conscience de ne pas avoir un papa comme les autres. Tu arrivais à nous transporter dans ton monde fait de folies délicieuses. On était des grands aventuriers, des chercheurs de trésors…
Pour explorer les carrières de pierre, on entrait souvent par effraction. J’avais peur qu’on se retrouve au poste de police, que maman vienne me chercher, que tu te fasses engueuler. Ça n’aurait pas été la première fois…
T’avais toujours des bons plans en fonction des saisons, que ce soient les noix, les châtaignes, les pommes, les cerises, tu connaissais LE spot, même si parfois les arbres se trouvaient dans les jardins d’inconnus…
Tu avais récupéré une Camino rouge, débridée. Me voilà donc à 12 ans sur cette mobylette, sans casque, sans permis, et encore moins l’âge légal. Je n'avais pas peur puisque tu m’avais dit: “si jamais les flics essaient de t’arrêter, tu fonces et tu prends le petit sentier pour remonter, ils n’auront aucune chance de te rattraper."»
25 ans après, c'est Philippe qui a été rattrapé.
Pourquoi lui qui propulsait ses enfants au‑delà des limites, usages et interdits, a‑t-il obéi ?
Pourquoi s'est‑il soumis ?
Pourquoi tant d'entre nous, intelligents ou intuitifs, lumineux ou facétieux, originaux ou désobéissants, n'ont rien vu venir, ont sagement pris leur place dans la file et parfois même courbé l'échine ?
Que nous est‑il collectivement arrivé ?
La question demeure.
Voilà l'histoire de "Papa attrape mon cœur".
Mais l'histoire ne s'arrête pas là.
Aujourd'hui, Marilou rejoint l'équipe de BAM!. Dorénavant, vous verrez ici régulièrement les dessins qu’elle fera au fil de l'actualité, dans sa rubrique "Le dessin de Marilou". Ci‑dessous, un florilège des dessins qu'elle nous a montrés.
Marilou n'est donc pas seulement une victime qui a perdu son père. Son deuil se métamorphose en action. Avec nous, elle va se battre pour que la vérité soit faite et la justice rendue, pour son père et pour toutes les victimes, mortes ou gravement blessées par ces faux vaccins, vrais poisons. Se battre pour que les victimes soient de plus en plus nombreuses à ouvrir les yeux sur la cause de leurs souffrances depuis 2021‑22.
Ensemble, victimes, scientifiques, lanceurs d'alerte, citoyens, soignants conscients, paysans au bout du rouleau, médias indépendants et combattants, dessinatrices... notre nombre grandit, la vague se lève.
La variété de styles des dessins de Marilou, cette variété qui nous a épatés, Marilou m'a confié que ses profs de dessin la lui avaient toujours reprochée. Pour eux, un artiste doit avoir un style unique et bien identifié. Marilou s’en fout et moi aussi qui lui ai rappelé la phrase du poète: «Ce qu'on te reproche, cultive‑le, c'est toi.»
Et puis, une variété de styles à disposition par les temps qui courent, c’est précieux ! Autant d'armes affûtées pour passer au fil du crayon, comme on passe au fil de l'épée, la trop grande variété des monstruosités actuelles, mensonges, manipulations, guerres, génocides, inversions, perversions...
Marilou et nous, et vous qui nous lisez, et vous qui nous rejoindrez, savons que rien ne nous arrêtera.
Nous voulons la vérité.
Nous voulons que plus jamais un père, ni aucun être aimé, n'ait le cœur crevé par un poison inoculé.
Nous voulons que plus jamais une fille, ni aucun être aimant, n'ait le cœur endeuillé à vouloir se l’arracher.
Nos cœurs battent et se battront jusqu'au bout. Bienvenue Marilou.
Michel Caulea pour BAM!













