Trois petits mots à propos des myocardites qui n’existent (presque) pas

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Alors que la myocardite est progressivement reconnue comme un effet secondaire du vaccin COVID, le CDC (organisme censé protéger la population) tente de montrer que le COVID provoque plus de myocardites…
Hélène Banoun, pharmacienne, biologiste et chercheuse, montre qu’il n’en est rien.

“Le risque absolu de myocardite après infection Covid est quasi inexistant pour un jeune en bonne santé mais il n’est pas négligeable pour un jeune vacciné contre la Covid” [...]  “nous montrions que le virus cause très peu de myocardites, en tous les cas pas chez les jeunes. Les publications citées montraient qu’en France les myocardites commencent à augmenter avec la période de vaccination des jeunes.”

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“Le risque relatif à la population globale sera donc infiniment plus faible puisque, chez l’immense majorité des jeunes, la Covid ne conduit pas à l’hôpital : le nombre absolu de myocardites chez les jeunes sera donc très faible. Par contre, dans les pays où on a massivement vacciné les adolescents, le nombre absolu de myocardites sera notable.”

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“Entre mars 2020 et janvier 2021, le CDC conclut qu’il y a 7,5 fois plus de risque de myocardite chez un jeune de 16 à 39 ans (sans précision du sexe) s’il est atteint de Covid que s’il n’a pas été infecté. Pour faire la comparaison exacte avec le risque post‑vaccinal, il faudrait disposer des données pour les mêmes tranches d’âge, ce qui n’est pas le cas pour les données de pharmacovigilance du CDC. On peut s’en approcher avec les résultats d’un rapport de juin 2021”

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“Ce résultat est sans appel et aurait dû suffire à clore le débat. On peut supposer que le sur‑risque vaccinal est encore plus élevé car le CDC n’a certainement pas sous‑estimé le risque de myocardite après Covid alors que le risque vaccinal est sans doute sous évalué à cause de la sous‑notification spontanée des effets indésirables.”

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“Mais les résultats d’une étude suisse sont encore plus alarmants avec 2,8% des vaccinés ARNm qui font des myocardites cliniques ou sub‑cliniques (détectées par des marqueurs spécifiques d’inflammation cardiaque). Cette étude sur les personnels de santé, donc jeunes et sains, montre que les femmes sont plus atteintes que les hommes

Des médecins thaïlandais ont suivi une cohorte de 301 adolescents de 13 à 18 ans après leur seconde dose de vaccin Pfizer. Des effets cardiovasculaires ont été recensés chez 29% des participants : tachycardie, essoufflement, palpitations, douleurs thoraciques, hypertension. Une myocardite a été confirmée ( 0,33% des participants) et 6 myo/péricardites subcliniques (2% des participants).”

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Hélène Banoun

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