Du 11 mai au 20 juillet 2020, jusqu’à l’école en novembre…
On considère, que l’évolution du coronavirus se déroule ainsi : 5 à 7 jours d’incubation en moyenne, 7 à 10 jours d’aggravation, 14 jours entre la contamination et l’hospitalisation (3 à 4 semaines entre contamination et décès, après 18,5 jours de maladie en moyenne ; en moyenne 22 jours entre la contamination et la sortie de l’hôpital).
Le 11 mai, le déconfinement est prononcé. Les Français ressortent, sans masque, et pourtant, le nombre de cas continue à baisser, les hospitalisations aussi, les décès aussi. L’épidémie de Covid du printemps a réalisé la courbe épidémique classique «en cloche» de toute épidémie, ne causant (quasiment) plus de morts de longs mois durant (près de 4 mois). Cette épidémie semble alors bel et bien terminée, nous ne sommes pas tous morts, pas de «rebond», fini les contaminations et la peur d’une fin du monde.
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Pourtant pendant 4 mois, on n’a cessé d’entendre parler de deuxième vague : pourquoi ? Qui pouvait prédire une deuxième vague concernant un virus qu’on ne connaissait pas ? On continue à entretenir la peur : d’ailleurs depuis fin juillet, les médias ne parlent plus du nombre de morts (qui n’a plus rien d’effrayant), et très peu du nombre de personnes en réanimation, ou sous respirateur artificiel. Toute l’attention est portée sur les diagnostics de contaminations, basés sur des tests PCR. Pourquoi ?
Le 20 juillet, la situation doit être préoccupante depuis quelques jours, puisque le port du masque est subitement imposé dans tous les lieux clos à partir de 11 ans. Puis à partir de fin juillet, début août, les autorités locales sont autorisées à prendre des arrêtés pour en imposer le port dans tout l’espace public extérieur (avec l’utilité qu’on vient de constater), et ne vont pas s’en priver.
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Pourtant, au 20 juillet, le taux R0 de reproduction est certes en hausse, mais c’est le cas depuis le 21 juin, et un mois après cela n’a toujours pas d’incidence sur le nombre de cas, sur les hospitalisations ou la mortalité… Le virus circule mais ne semble donc pas provoquer de malades, ou en tous cas pas de malades graves. Ce R0 est à 1.36 le 20 juillet, environ le même taux que mi-octobre. Pourtant, alors que mi-octobre on comptabilise autour de 30 000 cas par jour, on n’en comptabilise que quelques centaines au plus le 20 juillet. Le taux de positivité des tests PCR est stable, voir en baisse, et même le nombre de cas (je ne parle même pas du nombre de malades, puisqu’un cas n’est pas un malade) est au plus bas. Les nouvelles hospitalisations sont au plus bas et on n’a quasiment plus tout d’entrées en réanimation (6 entrées le 18/07, 4 le 19/07, 0 le 20/07).
Au 1er août 2020, les asymptomatiques représentent 65% des personnes testées, un pourcentage stable par rapport aux semaine précédentes.
Alors pourquoi ? Pourquoi a-t-on imposé une mesure de port du masque obligatoire dans ces conditions ? Qu’est-ce qui le justifie ? Le député européen croate Ivan Vilibor Sinčić s’interroge sur le fait que les représentants politiques de plusieurs pays, après en avoir quasiment interdit l’usage au printemps 2020, se sont tout à coup mis à imposer le port du masque à l’arrivée de l’été, instaurant même des sanctions en cas de non-respect.
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La seule augmentation du R0 peut-elle suffire ? Il se stabilise autour du 24/07… Mais repart à la hausse le 10/08, alors que le masque s’est déjà largement répandu, et redescend à nouveau à partir du 22/08, bien avant qu’il ne soit imposé en entreprise. Les variations des courbes ne semblent pas lui faire écho. Il ne remontera ensuite qu’autour du 30 septembre, une date qui a perturbé les courbes comme on l’a vu précédemment.
Si un regain épidémique est à craindre à partir de mi-juillet, 3 à 4 semaines plus tard nous devrions trouver les décès correspondants… Puisqu’on nous dit que ce virus est très contagieux… Or avant mi-septembre, soit pendant deux mois (2 à 3 cycles complets contamination > décès), le nombre de décès reste stable, au plus bas.
Où sont donc tous les morts (et les malades hospitalisés) liés à des données suffisamment alarmantes de mi-juillet qui ont conduit à imposer le port du masque ?
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En revanche, alors que le masque est largement imposé début septembre, la courbe de mortalité remonte à partir de mi-septembre, puis plus encore à partir de mi-octobre. Finalement, porter plus le masques ne semble pas nous protéger. Certains diront que si on ne l’avait pas porté ce serait pire... Mais personne ne le sait… Personne.
Et puis arrive la rentrée des classes du 4 novembre 2020. Alors qu’à la même époque, il semble établi que les enfants sont peu à l’origine de chaînes de transmission, on impose le masque aux enfants à partir de 5 ans. Le Dr Fouché affirme même le 09/11/2020 que les enfants sont très peu malades, très peu contaminants, très peu «réservoir», et que nulle part sur la planète les écoles n’ont été identifiées comme des super foyers de contagion.
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Stress, inconfort, signal anxiogène, symbole de soumission… Le 09/09/2020, 70 médecins flamands avaient même demandé l’abolition du masque dans les écoles, dénonçant une menace sérieuse pour leur développement.
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Ce port du masque à nos enfants de 6-11 ans est-il justifié ? De quel côté penche la balance du bénéfices/risques ? Quel modèle veut-on transmettre à nos enfants ? Quelle est leur ressenti ?
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Au-delà de la gêne physique et de l’anxiété provoquées, le masque apprend aux enfants la méfiance de l’autre, à avoir des soupçons, à dénoncer son camarade qui ne le porte pas… De bien belles valeurs à transmettre à nos enfants. La solidarité ? Bon allez ok, 1 point...
On fait même porter un masque aux femmes qui accouchent alors que c’est l’effort physique le plus important qu’elles auront à produire au cours de leur vie avec un besoin de respirer très intense !
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Et puisqu’on parle d’école, fin novembre 2020 : on ne connait toujours pas les dates des vacances scolaires 2021-2022, alors qu’habituellement elles sont déjà communiquées depuis plusieurs mois.
Les masques et les enfants
Depuis le 04/11/2020, et sur un fondement juridique/scientifique qui semble discutable, les enfants doivent porter un masque toute la journée à l’école, sans pause, même parfois pendant le sport, plus longtemps même que leurs parents parfois. Quand on sait que les adultes ont du mal à le porter correctement, y compris les députés, le Ministre de la Santé ou le porte-parole du gouvernement qui le touchent régulièrement, comment imaginer qu’un enfant de 6 ans en fasse un usage approprié ?
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Cette mesure est-elle justifiée ? En France, le Haut Conseil de la Santé Publique considère que les enfants sont peu à risque de forme grave et peu actifs dans la transmission du SARS-CoV-2. La Société Française de Pédiatrie déclare que l’enfant ne contribue pas significativement à la transmission de SARS-CoV2, et sa vice-présidente confirme que la Covid n’est définitivement pas une maladie pédiatrique. En Belgique, d’après une étude menée par Sciensano (Institution scientifique au service du gouvernement belge), les écoles ne seraient pas moteur de la propagation et se situeraient plutôt en fin de chaîne.
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De nombreux professionnels de santé, (pédiatres, instituteurs, parents...) alertent et s’inquiètent des dangers et effets nocifs du port du masque toute la journée pour la santé physique, psychique et pour l’apprentissage et le développement chez ces enfants, notamment dans les crèches. Début 2021, une étude (pre-print) allemande portant sur plus de 25 000 enfants révèle des impacts négatifs majeurs sur la santé physique, psychologique et comportementale des enfants. Le collectif Enfance & Libertés, regroupant plus de 40 000 parents regroupés en un réseau de 400 collectifs locaux dénonce une mesure inappropriée. Les témoignages de certains enfants sont accablants. Les soignants parlent de « détresse inédite des enfants et des adolescents ».
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Plusieurs épisodes de malaises inexpliqués sont relevés dans différentes écoles. Sans y voir de lien avec le port du masque, je le note ici pour mémoire.
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L’OMS et l’UNICEF recommandent que la décision d’utiliser un masque pour les enfants âgés de 6 à 11 ans soit fondée sur des facteurs bien précis. Or, en pratique, ces facteurs ne sont, pour beaucoup, pas possibles à respecter.
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En Autriche, en décembre 2020, la Cour suprême juge illégal le masque obligatoire à l’école. En Italie, fin janvier 2021, le Conseil d’Etat suspend l’obligation de porter un masque pendant les cours pour un élève présentant des défauts d’oxygénation certifiés et causés par l’utilisation prolongée de l’équipement de protection individuelle.
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Mais en France, au lieu de tenir compte de ces données et d’étudier la réelle balance bénéfices/risques, on s’entête... Jusqu’à l’absurde, comme cette école qui propose 3 jetons de respiration par jour. En janvier 2021, à la cantine, alors que les enfants mangent déjà à distance les uns des autres, qu’ils mangent chaque jour à côté des mêmes camarades, ils doivent maintenant remettre le masque dès qu’ils ne mangent plus (entre 2 plats). Résultat : des masques déjà trempés de bave depuis des heures, mâchouillés, qui en plus se retrouvent souillés de sauce et autres ingrédients divers. Ceux qui imaginent ces mesures n’ont sans doute pas d’enfants, ou ne les gèrent pas au quotidien dans une vie normale. Ou alors on a définitivement perdu la raison.
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Et en parlant de raison, le gouvernement décide fin janvier 2021 que les masques en tissu de catégorie 0 ne protègent pas vraiment (un secret de polichinelle). Parfait. Cela signifie donc que depuis 3 mois, un grand nombre d’enfants portent ce type de masque pour rien, ou presque. Avez-vous pour autant entendu parler d’incroyables «clusters» dans les écoles ?...
On notera ici pour mémoire l’abus de certaines écoles, tentées de remplacer un peu trop souvent le lavage des mains par le gel hydroalcoolique (par ailleurs pas toujours efficace). Enfin, si les écoles sont surchargées au point de devoir mettre un masque entre les plats dans les cantines, ne serait-il pas temps d’investir massivement pour alléger les effectifs ? Comme pour les hôpitaux ? Plutôt que faire des économies sur les services essentiels de notre société et devoir ensuite arroser tout le monde de bien plus de milliards en aides qu’en auraient couté des services décents... Car l’école aussi semble victime de réductions de moyens.
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Quant aux enseignants, le Pr. G. Desuter, laryngologue aux cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles) s’inquiète de la multiplication des pathologies qui découleront du port du masque imposé aux enseignants pendant plusieurs heures.
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En février 2021, le professeur Didier Pittet, épidémiologiste, président de la mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise COVID-19 en France, estime que «Le masque, pour les jeunes enfants (moins de 10-12 ans) ne devrait pas être porté». En mars, dans une tribune signée par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, des psychologues craignent que le port du masque chez les adultes ne se traduise par un retard de l’acquisition du langage ou de la sociabilité chez les jeunes enfants.
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En mars toujours, la coordination Santé Libre demande au gouvernement de supprimer l’obligation du port du masque en classe lors de sa 3ème conférence de presse, via son «conseil scientifique indépendant». Quant au Collectif national Enfance et Libertés et au Collectif sarthois des Parents Atterrés, ils saisissent ensemble le Conseil d’Etat en référé et au fond concernant le port du masque 8 à 10 heures par jour à l’école. Pendant ce temps, le gouvernement préfère utiliser son temps pour mettre en place un système de mesure du taux de port du masque dans les transports par vidéo surveillance. Chacun ses priorités semble-t-il...
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«Ce n’est pas comme si on obligeait les enfants à intégrer des comportements contraires à leur épanouissement sous prétexte d’endiguer la propagation d’un mal qui ne les affecte pas.», comme l’écrit l’écrivain et essayiste Mathieu Terence pour Marianne dans le cadre d’une critique globale de la gestion sanitaire à la française.
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Le Monde nous informe, sans surprise, que le ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, a assuré à plusieurs reprises dans les médias, notamment sur BFM-TV et LCI, que l’école n’est pas, selon lui, un lieu particulièrement propice à la diffusion de la Covid-19. Il cite également le Conseil scientifique et 2 études (BMJ et Institut Pasteur) qui concluent que les écoles ne semblent pas constituer des amplificateurs de transmission et que les transmissions par les élèves à leurs parents ou grands-parents serait plutôt « le fait des collégiens ou lycéens » que des écoliers de primaire.
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Vincent Pavan, enseignant-chercheur en mathématiques, membre du Conseil Scientifique Indépendant, livre une analyse de statistiques en avril 2021. Sa conclusion : «Chez les enfants, le masque n’a manifestement aucun intérêt pour lutter contre la propagation du COVID ni aucune autre maladie respiratoire. En revanche il semble créer des augmentations inquiétantes de certaines pathologies respiratoires» (pneumopathies, asthme).
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En mai 2021, la psychothérapeute Marie-Estelle Dupont alerte sur les effets psychologiques dramatiques du port du masque pour les plus jeunes et insiste sur l’importance d’y mettre fin immédiatement. Difficile de lui donner tort quand on apprend que des enfants de 6 ans font désormais des tentatives de suicide par pendaison... Le Conseil d’Etat quant à lui, à cette date, après un refus d’audience, refuse toujours d’abolir le masquage des enfants (action menée par l’avocate Clarisse Sand).
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Rendez-vous mercredi pour la suite…
Par Sébastien . Citoyen . Humain
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UNE AUTRE VISION DE LA COVID
Une autre vision de la Covid . Version initiale le 09 décembre 2020. Mis à jour et augmenté régulièrement depuis, et jusqu’à ce jour.
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Cette tribune est extraite du document "Une autre vision de la Covid" publié pour la première fois le 09 décembre 2020, puis mis à jour et complété jusqu'à ce jour.
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