Le 22 septembre, les participants du Sommet du Futur des Nations Unies ont adopté par consensus le Pacte pour l’avenir. Ce pacte devait marquer un pas majeur vers une gouvernance mondiale. La Russie et 21 autres pays se sont opposés au renforcement des pouvoirs de l’ONU et de son Secrétaire Général,
dans le cadre de la création d’une plateforme d’urgence en cas de chocs mondiaux complexes. Ces pays critiquaient le document qui ne mentionnait pas explicitement le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des États souverains, ni le principe de coopération. Ils refusaient de soutenir le renforcement du rôle du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, connu pour sa partialité et sa complaisance à l'égard des intérêts occidentaux. L’intervention russe a pu faire supprimer la « plateforme d’urgence » par une déclaration d’intention qui maintient l’ONU et le Secrétaire général dans leur rôle actuel, empêchant dès lors une augmentation des pouvoirs supranationaux de l’ONU, qui se serait fait au détriment des pouvoirs et de la souveraineté de ses États membres.
https://essentiel.news/pacte-futur-russie-bloque-pleins-pouvoirs-secretaire-general-onu/
https://www.thelastamericanvagabond.com/60-days-summit-future/
La session d’ouverture est disponible sur UN Web TV