Jusqu'à présent, de nombreux citoyens ont exercé une pression au sommet de la classe politique du pays (députés, membres du gouvernement, chefs de partis, …) afin de la sensibiliser sur l’aspect irrationnel et disproportionné de l’obligation vaccinale pour le personnel soignant.
En vue du prochain vote au Parlement de la loi sur l’obligation vaccinale du personnel soignant, Notre Bon Droit lance une action qui vise à sensibiliser les pouvoirs locaux… car ceux-ci vont être sérieusement impactés par cette loi.
Certaines maisons de repos et certains centres d'accueil sont gérés par le secteur public, via des SRL, des ASBL ou les CPAS.
Certains membres du personnel soignant ont encore un contrat de statutaires et ne seront pas visés par la loi (il est quasi impossible de licencier un fonctionnaire) mais beaucoup sont employés.
Ces structures vont donc devoir licencier.
Mais ce sont des structures publiques : les politiques ont donc des comptes à rendre à leurs administrés.
Or, il existe un outil très peu utilisé qui permet aux citoyens d'exercer leur pouvoir de surveillance sur les autorités locales: l'interpellation du collège communal.
L'avantage de l'interpellation officielle est que la réponse doit être donnée publiquement lors d'une réunion du collège. Cette interpellation revêt donc un caractère très officiel. En outre:
- elle peut être utilisée dans le cadre d’une action en justice.
- elle exerce une pression de la base sur les instances supérieures.
- elle sensibilise la population sur les conséquences concrètes, sur le terrain, de ce projet de loi.
Marc-Henri Wouters
Plus d’informations pour participer à cette action :
https://docs.google.com/spreadsheets/d/1VGckHUtm13a6jDuFVe_L2JRgm9mZEHEaXMtOWiDzp2A/edit?usp=sharing
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