"Le centre de vaccination de Nice, qui devait rester ouvert ce dimanche, a été contraint de fermer ses portes samedi faute de volontaires à la vaccination avec le sérum AstraZeneca."
"Cinquante-huit personnes, 4 000 doses. A Nice, le centre de vaccination départemental qui devait rester ouvert tout le week-end pour vacciner les personnels de plus de 55 ans les plus exposés (enseignants, policiers…), a fermé dès samedi en milieu de journée, faute de candidats à la vaccination proposée avec le vaccin AstraZeneca."
"«Nous avons eu seulement 58 personnes qui se sont présentées ce matin pour 4 000 doses de vaccin disponibles», a indiqué Benoit Huber, directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes. Le centre est donc finalement resté fermé ce dimanche."
"Une population éligible «relativement réduite»"
"La préfecture précise toutefois que cette opération est appelée à se poursuivre dans les deux semaines qui viennent pour les éventuels candidats qui se présenteraient."
"Elle souligne que la population éligible est, dans les Alpes-Maritimes, «relativement réduite» avec 3 000 enseignants âgés de 55 ans et plus. Par ailleurs, un certain nombre ont déjà été vaccinés, notamment à Nice où la mairie indique avoir «quasiment terminé» la vaccination des enseignants de la ville qui sont actuellement en vacances."
"Autre raison du flop, la communication tardive de cette opération. «La décision n’a été prise que tardivement jeudi, et la police nationale et l’Education nationale n’ont pu prévenir leurs effectifs que vendredi, c’était un peu juste», explique à Nice Matin Véronique Borré, directrice de l’Agence de sécurité sanitaire environnementale et de gestion des risques pour la ville."
"«Il y a des gens qui ont fait demi-tour»"
"La défiance à l’égard du vaccin AstraZeneca a également fait fuir un certain nombre de personnes éligibles. «Il y a des gens qui ont fait demi-tour quand ils ont appris que c’était l’Astrazeneca», a raconté Anne Frackowiak-Jacobs, sous-préfète de Grasse dans les Alpes-Maritimes à France 3."
"Jeudi, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé l’ouverture durant le week-end de créneaux dédiés aux professeurs des écoles, collèges et lycées, professionnels de la petite enfance, policiers et gendarmes, surveillants pénitentiaires, agents spécialisés des écoles maternelles (Atsem) et les AESH (accompagnants d’enfants en situation de handicap).
Environ 400 000 personnes peuvent prétendre recevoir des injections du vaccin AstraZeneca ou bien de Pfizer ou Moderna."
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