Arrimée à l’Empire Américain en déclin, la Belgique (et l’Europe) ne peut qu’assister en spectatrice à la montée des BRICS.
Et si nous abandonnions notre servilité à l’oncle Sam ?
Non seulement Pietje Schramouille pose la question, mais il propose une solution.
Il est certain que lorsque les Etats‑Unis se lançaient dans la bataille de la deuxième guerre mondiale, il y avait un enjeu économique. C’était d’aider et donc de contrôler l’avenir d’une Europe qui devait se reconstruire.
Vous avez lu, comme moi, que l’on a soupçonné Robert Schuman d’être un agent de la CIA. Radio France en a fait des tonnes à ce sujet sans pouvoir conclure à une exactitude probante - L’Europe est‑elle une création des États‑Unis ?
Il n’en reste pas moins vrai que pour reconstruire l’Europe, il fallait du cash et ce sont nos amis d’Outre Atlantique qui ont ouvert les vannes. C’est là que naît le plan Marshall. Il est officiellement appelé « Programme de rétablissement européen ».
Ces prêts étaient assortis de la condition sine qua non d'importer pour un montant équivalent d'équipements et de produits américains. En quatre ans, les États‑Unis ont prêté à l'Europe 16,5 milliards de dollars (l'équivalent de 173 milliards de dollars en 2020), soit plus de 10 % du PIB des pays concernés. Donc les ricains donnaient d’une main pour recevoir de l’autre. Nos sémillants dirigeants wallons ont repris ce label pour la relance ‘’remarquable’’ de la Wallonie.
Bref, nous sommes tributaires du dollar et de la politique américaine. C’est un fait indéniable….
Le Brics s’affirme pour nous contrer
Pendant que nous, petits belges, appliquons la méthode tranquille ''on va faire comme avant'' avec un bon d'état qui marchera car il produit du 2,81 %. Ce qui rassura les troupes de nos dirigeants qui se caresseront le ventre d’autosatisfaction. Cela va cartonner comme à chaque fois.
L’épargnant belge, avec 300 milliards sur des carnets d’épargne, a une confiance aveugle dans nos dirigeants. S’il place 10.000 €, il recevra dans un an = 281 euros soit un peu moins d’un euro par jour. Mais le belge continue à se faire tondre dans la gabegie politique et administrative. Sans oublier une inflation incontrôlable. Un euro sur deux gagné par les belges continuera à tomber dans la tirelire publique sans que personne ne bronche.
Dans le même temps, le Brics, la nouvelle association Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud (en anglais : Brazil, Russia, India, China, South Africa), recrute de nouveaux membres. Ils représentent 41 % de la population mondiale et 31 % du PIB mondial.
Selon le président sud‑africain, “plus de 20 pays ont formellement postulé pour rejoindre les BRICS”, avec des candidats aussi variés que l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Argentine, l'Algérie, l'Egypte, l'Ethiopie et l’Iran.
Le pays de l'Oncle Sam va devoir s'accrocher à son dollar et la vieille Europe à son Euro. On va se faire secouer les amis. Le petit Manu ‘parigo’ a tout essayé pour se taper l’incruste... mais en vain.
L’enjeu principal, c’est l’Afrique qui est le dernier continent avec un potentiel économique gigantesque via ses ressources naturelles. L’Europe n’y est plus. La Chine y est omniprésente et Vladimir Poutine s’y incruste. Donc rapidement, le pouvoir économique va nous étouffer. L’Europe va devenir un gigantesque musée et les EU vont s’étioler dans leur America Great Again.
Quid demain ?
Nous sommes entrés en récession économique, financière, écologique et humanitaire. Clairement, notre économie s’étiole. Les finances ne nous appartiennent plus car les grands (Blackrock, Vanguard,…) les possèdent. Écologiquement, on retourne au charbon. L’humain est face à une montagne de problèmes à résoudre qu’il n’a jamais connus : vieillissement et surpopulation, déroute de l’agriculture, plus de cash probable, privations de liberté individuelle, Intelligence Artificielle, …
Aujourd’hui, on connaissait nos ennemis qui veulent nous contrôler : Bilderberg, World Economic Forum, Bill & Melinda Gates, Blackrock, Vanguard, … Demain, le Brics va nous imposer ses règles. Ils seront très vite les nouveaux maîtres du monde. Nous, les européens, allons nous retrouver entre le marteau et l’enclume.
Et pourquoi l’Europe ne rejoindrait‑elle pas le Brics ?
Pietje Schramouille
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