Le cri des chiffres

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Les tribunes
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Alors que la pandémie a frappé au plus fort en 2020 et 2021, l’année 2022 enregistre une hausse interpellante des morts subites et de la surmortalité. On peut s’interroger et s’inquiéter.

Alarme planétaire sur la surmortalité en 2022

Aux quatre coins du globe, de nombreux médias annoncent une surmortalité anormale en 2022. Voici quelques exemples parmi d’autres:

  • Belgique: “Le nombre de décès en augmentation en Belgique en 2022”, titre Le Vif dans son article du 26 janvier, rapportant une augmentation de la hausse des décès de 5,5 %, en 2022[1].
  • Japon: “Le Japon enregistre un taux record de surmortalité”[2] (Ouest France, le 20 janvier 2023).
  • Canada: “Les AVC sont en hausse au Canada” (Alberta Prime, le 31 janvier 2023).
  • Australie: “Les crises cardiaques mortelles ont augmenté en Australie”[3] (Sydney Morning Herald, le 20 janvier 2023).
  • Angleterre: “La surmortalité en 2022 parmi les pires depuis 50 ans”  (BBC News, le 10 janvier 2023).

La chaîne anglaise a récemment rapporté que plus de 650.000 décès ont été enregistrés au Royaume-Uni en 2022, soit 9 % de plus qu'en 2019. En excluant la pandémie, cela représente le niveau de décès excessif le plus élevé en 70 ans - et seule une fraction de ces décès est attribuable au Covid[4].

  • France: "La première fois qu’on a un pic aussi important: les délais en forte hausse dans les crématoriums”[5] (BFMTV, le 6 janvier 2023).
  • Inde: “Pourquoi les crises cardiaques sont-elles en hausse chez les jeunes adultes?” [6] (India TV News, le 15 janvier 2023).

On nous propose une mosaïque de causes interchangeables ce qui est fondamentalement assez pratique, finalement.

Petit échantillon: la canicule, la pollution, le froid, le stress, le manque de sport, l'obésité, le vieillissement de la population, les dommages collatéraux liés au confinement, l'effondrement des soins hospitaliers, le Covid et, bien sûr, le Covid long. Par souci de sérieux, nous ne mentionnerons pas ici le homard, envisagé par Le Point[7] comme éventuelle source de problèmes neurologiques.

Cela fait quand même beaucoup de raisons différentes évoquées, pour un phénomène mondial identique, finalement…

En revanche, certains états ou instances, plus honnêtes, avouent ne pas comprendre.

Force est de constater que deux ans après le début du déploiement massif de la vaccination, aucun lien entre le taux de vaccination et le taux de mortalité n’est officiellement fait. Alors que les habitants de la planète sont de plus en plus vaccinés, la mortalité déclarée Covid de 2022 et de 2023 reste forte, le virus étant pourtant devenu beaucoup moins létal.
L’Europe, pourtant vaccinée à 70% avec des vaccins réputés fiables, a connu en 2022 un taux de mortalité à peine inférieur à celui de l’année 2020 (sans vaccin) et cela avec un variant Omicron beaucoup moins létal que le virus d’origine.
Parlant de fiabilité , on se souviendra qu’Astrazeneca et Janssen ont disparu dans les coulisses sans demander leur reste quand leurs vaccins ont été retirés en douce suite aux effets secondaires.

Pour rappel, les plus grands scientifiques jurent sur tous les plateaux, le sourire humble et les yeux humides, de toujours remettre les résultats des recherches en question.

Pourquoi, alors, ce sacro-saint doute, brandi comme un trophée dans la démarche scientifique, ne vaut-il pas pour le vaccin?

En Allemagne, “10 fois plus de morts subites depuis 2021!”

C'est ce qui ressort du décryptage des données des caisses maladie sur 72 millions d'assurés par l’analyste Tom Lausen:

“Après avoir obtenu et analysé les données de la KVB (Association fédérale des caisses d'assurance maladie en Allemagne), l’expert est parvenu à faire remonter son dossier explosif jusqu’au niveau fédéral.”[8]

Le parlementaire Martin Sichert estime scandaleux que l'institut Paul Ehrlich (chargé de la pharmacovigilance pour la vaccination en Allemagne) n'ait pas évalué les données de la KVB, ce qui est contraire à son mandat légal.

Martin Sichert propose une série de mesures d'urgence, dont l'autopsie de toutes les personnes décédées de façon soudaine, l'enregistrement obligatoire du statut vaccinal des personnes décédées et la suspension immédiate des vaccinations Covid.

Face à cette bombe, le vice-président du Bundestag (Parlement allemand) Wolfgang Kubicki a déclaré au quotidien die Welt[9]:

"Je pense qu'il est essentiel que chaque décès inexpliqué survenant dans les 14 jours suivant une vaccination soit automatiquement enregistré comme cas suspect auprès de l'Institut Paul Ehrlich [...]”.

Notons que le vice-président Kubicki s'était également référé à des résultats d’autopsies publiés par Peter Schirmacher, pathologiste en chef à la clinique universitaire de Heidelberg[10]. Cette étude avait établi, dans 30 à 40 % des cas, un lien de causalité pour les décès survenus peu de temps après la vaccination[11].

En Suisse, et ceci est également très interpellant, Christoph Berger, président de la Commission fédérale pour les vaccinations a déclaré au quotidien zurichois Tages Anzeiger[12]: « Il est clair qu’il y a des manifestations indésirables de la vaccination, même des graves […]. L’évaluation des bénéfices et des risques du vaccin Covid a changé. ».

Les jeunes:  les victimes qui interrogent le plus

Les jeunes sont les victimes qui interrogent le plus, ce qui s'avère paradoxal dans la phase de recul d'une pandémie qui les avait largement épargnés lors des premières vagues.

On peut commencer par la liste des sportifs de tous niveaux  tombés sur le terrain qui a régulièrement  fait la une de tous les journaux depuis 2 ans.

Ensuite les études corroborant le problème se multiplient.

“Cardio-on line” (plateforme digitale dédiée à la communauté francophone de cardiologie) a publié une étude intitulée “Incidence non négligeable des myocardites après la 3ème dose de vaccin à ARN messager anti-Covid 19”  présentée par le Docteur Christian Eugen Mueller au congrès 2022 de la CSE, société européenne de cardiologie[13].

En voici un extrait: “Il n’existait avant cette étude aucune donnée prospective sur les lésions myocardiques post vaccinales lors de la vaccination par un vaccin à ARNm. Seules les myocardites les plus graves hospitalisées ont été rapportées, touchant majoritairement les hommes de moins de 18 ans.”[14]

Une autre étude, parue en septembre dernier dans la revue américaine mensuelle de virologie “Journal of Medical Virology”, constate l'excès de décès, et plus particulièrement dans la tranche d'âge des 25 à 44 ans, allant de 23 % à 34 %[15].

Si l’on continue de s’intéresser aux statistiques, la vidéo publiée ce 23 janvier[16] par John Campbell, éducateur anglais en soins infirmiers à la retraite et animateur d’une chaîne YouTube très suivie, qui était pourtant favorable au vaccin au début de la pandémie, peut également être source d'inquiétudes.

Selon John Campbell, les statistiques d'EuroMOMO (projet de surveillance de la mortalité dans 29 pays européens ou sous-régions européennes) montrent un excès de décès chez les jeunes de 0 à 14 ans dès début 2023.

image1

Source : Graphs and maps — EUROMOMOl

Il estime également que l'excès de décès en Europe ne peut pas être expliqué par le Covid 19.

Il ne désigne pas expressément le vaccin comme responsable mais ne rejette pas pour autant un lien de causalité possible.

C'est écrit noir sur blanc, le vaccin peut tuer et nous n’en connaissons toujours pas les effets à long terme.

Ne faudrait-il pas réexaminer la balance bénéfices-risques avant de l'imposer à des populations jeunes et en bonne santé?

Quant aux myocardites et aux péricardites, elles commencent seulement à être officiellement reconnues comme effets secondaires importants alors qu’auparavant les problèmes liés aux inflammations des muscles cardiaques étaient classées comme rares et bénins.

Pourtant, le 19 juillet 2021 déjà, mais les médias en ont très peu parlé, l'Agence européenne des médicaments conseillait d'ajouter la myocardite et la péricardite à la liste des effets indésirables des deux vaccins à base d'ARN messager[17].

Comme on l'a vu précédemment, les chercheurs ont tiré la sonnette d'alarme… mais les gouvernements et instances sanitaires ont très largement choisi de l’ignorer.

Il existe pourtant une piste fondamentale à suivre dans l’observation des effets de cette nouvelle forme de vaccination: l'étude des données relatives au statut vaccinal Covid des personnes décédées… mais il paraît que c’est trop compliqué…

L'épidémiologiste français Laurent Toubiana assure cependant que ces données relatives au statut vaccinal Covid “permettraient d’écarter ou de confirmer l’hypothèse d’un vaccin dangereux”.

En février 2022, Laurent Toubiana sollicite le Sénat pour diffuser une pétition adressée aux parlementaires et destinée à “obtenir l’accès aux données complètes des décès dans le cadre de l’enquête sur les effets secondaires des vaccins Covid-19”. Après un refus du ministère de la Santé, une requête est déposée devant la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada). Cette demande sera déclarée «sans objet» par la Cada, dans un avis rendu le 22 septembre.

Christine Cotton, statisticienne française, écrit sur Twitter: “Réponse EFFARANTE de la CADA […]. Il n’existe aucune donnée relative au statut vaccinal covid des personnes décédées? Comment font-ils leurs études PROUVANT que le vaccin diminue la mortalité?”[18]

Ces informations sont jugées d’un intérêt relatif par plusieurs experts contactés par CheckNews. Ça a le mérite d’être clair…

Les données sont disponibles mais elles sont difficiles à traiter, paraît-il. Mahmoud Zureik, professeur en épidémiologie et santé publique s’explique sur  la complexité de la procédure:

“[...] Un tel appariement de données est très compliqué à analyser: «En croisant deux colonnes dans un Excel, on peut penser qu’on va tirer des conclusions de cause à effet. Or, avant de croiser ces deux colonnes, il faut établir un protocole d’étude, développer une méthodologie adaptée et tenir compte de l’ensemble des paramètres nécessaires [...] ce qui représente des mois et des mois de travail». Et ce n’est pas donné à tout le monde.”[19]

Étant donné le considérable apport que cela pourrait amener à la recherche sur la Covid et les nouveaux vaccins ARN, ça laisse rêveur quand même…

Et l’OMS, que pense-t-elle de tout ça ?

Visiblement, l’OMS vient seulement de se saisir du problème (Eh oui).

Kate O’ Brien, Directrice du Département de l’immunisation de l’OMS, s'est exprimée ce  20 janvier:

Mais je tiens à souligner que nous savions déjà qu’il existe un risque de myocardite, qui a également retenu l’attention récemment 

 “récemment”...  

A verser au dossier également, cette autre déclaration de Madame O’ Brien:

“[...] Quelques rapports faisant état de présomptions de myocardites ayant un lien potentiel avec l’administration de vaccins à ARNm contre le Covid-19 sont analysés actuellement à travers le monde. Mais compte tenu de la réapparition de rapports et de nouvelles sur la relation entre les vaccins et les problèmes cardiaques, en particulier aux États-Unis, la Dre Kate O’Brien, a estimé qu’il n’y avait aucune preuve d’une relation entre la vaccination et les crises cardiaques.[20]

Depuis 2021, une thérapie expérimentale dont on ne connaît pas les effets secondaires est inoculée à des centaines de millions d'êtres humains !

Non, l’objet de cet article n’est pas d’incriminer le vaccin mais de réclamer d’urgence une réponse légitime des autorités scientifiques dont la devise est, rappelons-le,

 Primum non nocere.

Sandrine Heerebout.


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles de BAM!

Extraits de l’article traduits de l’anglais et de l’allemand par BAM !

Le chapô est de la rédaction de BAM!

[1] Le nombre de décès en augmentation en Belgique en 2022

[2] u-japon-le-covid-19-enregistre-un-record-du-taux-de-mortalite-ff05d2b0-98db-11ed-9608-2a8a34068d24

[3] fatal-heart-attacks-have-surged-in-australia-here-s-why-20230117-p5cd22.html

[4]  health-64209221

[5] "La première fois qu'on a un pic aussi important": les délais en forte hausse dans les crématoriums

[6] Why heart attacks are on rise in young adults? Know risk factors and prevention | Why News – India TV

[7] Canada : des homards responsables d'une maladie neurologique ? - Le Point)

[8] Morts subites décuplées: entretien avec Tom Lausen, l'expert qui embarrasse le Bundestag

[9] Wolfgang Kubicki fordert Obduktionen von kurz nach Covid-Impfung Verstorbener - WELT

[10] Demandes d'autopsies et réactions au Bundestag : en Allemagne, les 'morts soudaines inexpliquées' font du bruit.

[11] Autopsy-based histopathological characterization of myocarditis after anti-SARS-CoV-2-vaccination | SpringerLink

[12] Christoph Berger im Interview: «Es ist klar, dass es unerwünschte Impf­erscheinungen gibt, auch schwere» | Tages-Anzeiger

[13] Incidence non négligeable des myocardites après 3ème dose de vaccin à ARN messager anti-COVID 19

[14] Incidence non négligeable des myocardites après 3ème dose de vaccin à ARN messager anti-COVID 19 - Medicatrix

[15] Excess risk for acute myocardial infarction mortality during the COVID‐19 pandemic - Yeo - 2023 - Journal of Medical Virology - Wiley Online Library

[16] European excess deaths, official data

[17] Meeting highlights from the Pharmacovigilance Risk Assessment Committee (PRAC) 3-6 May 2021 | European Medicines Agency

[18] Covid : pourquoi ne dispose-t-on pas des données sur le statut vaccinal des Français décédés, toutes causes confondues ? – Libération

[19] Covid : pourquoi ne dispose-t-on pas des données sur le statut vaccinal des Français décédés, toutes causes confondues ? – Libération

[20] Covid-19 : l’OMS rassure sur les risques de myocardites concomitantes à des vaccins à ARNm | ONU Info

Source photo :
Image recadrée à partir de l'image originale de ISENGARD sur Adobestock

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