Le scandale du Lancet, mystère non élucidé…
Un nouveau problème ne nécessite pas forcément de nouvelles solutions. Le gouvernement français, on le sait, a manqué de réactivité sur plusieurs points.
Mais il semble également négliger la voie des traitements qui permettraient de soigner une partie des malades, avant qu’ils n’arrivent à l’hôpital ou pour leur éviter un aller simple en réanimation.
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Si plusieurs voies ont été testées sur le terrain, nous allons nous intéresser à deux traitements qui font couler beaucoup d’encre et déchaînent les passions… provoquant l’un de ces débats générés par la crise, qui opposent parfois violemment des personnes souvent en manque d’arguments scientifiques, arc-boutées sur des positions très polarisées, sans volonté de réelle discussion constructive.
D’un côté nous avons le Remdesivir, sur lequel nous reviendrons dans un second temps, et de l’autre un médicament presque ancestral… la chloroquine / hydroxychloroquine (HCQ).
En 2019, 36 millions de comprimés de Plaquenil (hydroxychloroquine) auraient été vendus sans qu’on parle d’accident cardiaque. 900 000 personnes seraient traitées avec le Plaquenil contre l’arthrite rhumatoïde sans accident cardiaque constaté. Les médecins généralistes utilisent ce médicament très couramment. Il existe depuis 80 ans. Il est donné aux femmes enceintes, aux enfants et aux personnes âgées. Il est couramment utilisé comme antipaludique en Afrique depuis plus de 30 ans. Il était en vente libre en France jusqu’au 15 janvier 2020. Comment a-t-on pu croire que tout à coup il était devenu dangereux ?
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Pourtant fin mars 2020, Olivier Véran passe un décret, soutenu par l’Ordre des médecins, permettant l’utilisation de l’hydroxychloroquine à titre dérogatoire dans le cadre de la Covid-19, uniquement que pour les formes graves hospitalières. Si l’interdiction n’est pas formelle, ce même décret exclut toute utilisation de l’hydroxychloroquine par les médecins de ville, les généralistes. Il empêcherait ainsi en quelque sorte des médecins de prescrire ce qu’ils souhaitent, ce qui est contraire aux principes de la médecine. Les médecins ne comprennent pas. Certains dénoncent un grave scandale. On aurait conseillé aux malades de rester chez eux, avec comme conséquence le développement de formes graves de la maladie, et des décès. Le Pr Perronne, le Pr Raoult, notamment lors de son audition devant la Commission d’Enquête, et de nombreux généralistes dénoncent cela.
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On apprend qu’un médecin généraliste de Charente Maritime a reçu un courrier presque menaçant de l’Ordre des médecins, du fait qu’il ait prescrit de l’hydroxychloroquine à ses patients.
Jean-Jacques Erbstein, un autre médecin généraliste, ainsi que d’autres confrères, ont constaté une efficacité de l’azithromycine (un autre médicament). Il aurait à lui seul traité ainsi 80 patients, avec 0 hospitalisation et 0 décès. Les résultats des trois médecins paraissent dans l’Est Républicain, puis dans le Parisien. Le lendemain de la parution dans Le Parisien, le président du Conseil de l’Ordre aurait appelé Jean-Jacques Erbstein pour lui demander d’arrêter toute communication sur tout cela. Revenons à l’hydroxychloroquine...
En Suisse, début avril, les entreprises pharmaceutiques suisses se mobilisent et font don de plusieurs dizaines de millions de doses d’hydroxychloroquine aux hôpitaux.
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Tout à coup, le 22 mai 2020, paraît dans une revue renommée (Lancet), une étude basée sur les données d’une société appelée Surgisphere. Cette étude avance que l’hydroxychloroquine n’est non seulement pas efficace contre le coronavirus, mais qu’elle augmente le risque de décès et d’arythmie cardiaque. Cette étude conduit à la suspension de l’usage de ce traitement en France contre la Covid-19. Elle est suivie en France d’une abrogation de la dérogation qui permettait l’utilisation de cette molécule contre la Covid-19 et de la suspension d’essais cliniques destinés à tester son efficacité.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) suspend temporairement le recrutement de patients sous hydroxychloroquine dans un vaste essai clinique international, Solidarity (et sa déclinaison française Discovery, promue par l’INSERM). En France, les seize essais cliniques testant l’hydroxychloroquine (dont Hycovid) sont aussi suspendus à la demande de l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM). Le ministre de la Santé, Olivier Véran, après avis défavorable du Haut Conseil de santé publique, abroge la dérogation qui permettait d’utiliser cette molécule à l’hôpital contre la Covid-19.
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L’étude publiée dans le Lancet provoque un véritable coup de tonnerre en France et dans le monde. Mais coup de théâtre, deux semaines après, le 04 juin, le pourtant prestigieux Lancet s’est fait berner, et annonce le retrait de l’étude, elle était BIDON ! Non, l’hydroxychloroquine ne tue pas. Le New England Journal of Medicine (NEJM) a fait de même pour un article publié le 1er mai dans ses colonnes, qui déclarait que la prise de traitements antihypertenseurs n’avait pas d’influence sur la gravité de la Covid-19. Dans les deux cas, l’auteur principal de l’étude était Mandeep Mehra (Harvard Medical School) et les données provenaient de Surgisphere, une mystérieuse petite société, encore inconnue il y a quelques semaines.
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On a interrompu les tests et l’utilisation d’un traitement potentiel… pour rien. Tout ceci est très grave… Qui est Surgisphere, la mystérieuse petite société qui a tenté de discréditer deux pistes de traitement contre la Covid ? Pourquoi Mandeep Mehra a-t-il fait paraître ces études ? Quels intérêts cherchait-il à servir ? Car on ne fait pas publier ce type d’étude juste par hasard... Pourquoi tout ceci n’a pas fait l’objet d’enquêtes sérieuses ?
En France, la dérogation qui était accordée pour utiliser l’HCQ en dehors des pathologies pour lesquelles elle est autorisée, et qui permet de l’utiliser dans le cadre de la Covid-19, a été suspendue suite à la publication de l’étude bidon du Lancet, mais n’a pas été rétablie lors du retrait de l’étude… Pourquoi ?
Suite au retrait de l’étude bidon du Lancet, pourquoi deux grands essais comparatifs avec l’hydroxychloroquine faits en France («Discovery» et l’essai fait à Angers «Hycovid») ont-ils été arrêtés prématurément tous les deux, alors que l’hydroxychloroquine semblait donner des résultats supérieurs au placebo ?
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Fin mai on apprend que près d’un millier de médecins se seraient portés volontaires pour tester l’hydroxychloroquine. La Direction Générale de la Santé, dont Jérôme Salomon est le directeur, s’y serait opposée !
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La valse des études et des plaintes
Une étude publiée le 03 juin dans le New England Journal of Medecine, s’intéresse au rôle préventif de l’hydroxychloroquine. Conclusion : elle n’a pas empêché la contamination par la Covid-19. Cette étude ne s’intéresse toutefois qu’à un potentiel rôle «protecteur», préventif.
Le 05 juin, l’étude Recovery conclut que l’hydroxychloroquine «n’a aucun effet bénéfique sur les patients hospitalisés pour Covid-19 […] il n’y a pas de preuves d’effets bénéfiques sur la durée du séjour à l’hôpital ou sur d’autres résultats». Les résultats ne semblent toutefois pas totalement convaincants, certains critiquent la méthode utilisée et un article de FranceSoir (et d’autres) va même jusqu’à accuser l’étude de tromperie. Des problèmes de dosage seraient notamment en cause. Une enquête approfondie serait souhaitable car cette étude a servi de référence et a entrainé l’arrêt d’autres éssais.
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A mi-juin 2020, les résultats de l’IHU de Marseille en matière de mortalité à 90 jours seraient bien meilleurs que la moyenne nationale.
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En juillet, une étude américaine montrerait que l’utilisation de l’hydroxychloroquine et/ou de l’azithromycine en phase précoce de la maladie apporterait un bénéfice sur la mortalité.
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Le 25/08/20, une étude belge, si elle ne peut établir de causalité, associe l’utilisation de l’HCQ et la baisse de mortalité, tout en faisant état d’effets secondaires quasiment nuls.
En septembre, l’Algérie, le Maroc, le Sénégal ou encore le Mali font partie des pays africains qui traitent toujours la Covid-19 avec l’hydroxychloroquine.
En septembre en Allemagne, le journal Spiegel publie que l’hydroxychloroquine aurait été prescrit à près de 10 000 patients de plus en mars par rapport à février. Il ne peut s’agir de traitements de routine... L’ont-ils utilisée contre la Covid-19 ? Les allemands ont de meilleurs résultats sur la mortalité que nous. Est-ce en partie lié ?
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Le 16 octobre 2020, l’essai Solidarity (après avoir suspendu les essais sur l’HCQ fin mai pour les raisons bidons que l’on sait, puis repris début juin, puis à nouveau arrêté le 17 juin, notamment en raison des résultats obtenus par l’étude Recovery, pourtant critiquée) conclut à une inefficacité du Remdesivir et de l’hydroxychloroquine sur les patients hospitalisés, que ce soit en termes de mortalité, de mise sous respirateur ou de durée d’hospitalisation ». C’est une des principales études qui ne confère pas d’effet positif à l’hydroxychloroquine. Etant donné toutes les autres informations recueillies par ailleurs, il faudrait pouvoir vérifier le protocole utilisé et analyser les liens d’affinités des différents acteurs de cette étude pour en valider définitivement les conclusions.
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Rappelons que cet essai est mené par l’OMS. On peut lire sur le site de l’OMS, en rubrique «En finir avec les idées reçues», au sujet de l’hydroxychloroquine, dans sa version du 28 novembre (disponible sur Archive.org) : «Il ressort des données disponibles actuellement que ce médicament ne réduit pas le nombre de décès chez les malades de la COVID-19 hospitalisés et qu’elle n’apporte aucun bénéfice pour les personnes atteintes d’une forme modérée de la maladie». Mais plus loin, la porte ne se ferme pas totalement… «Plusieurs essais sont en cours, mais rien ne prouve à ce stade que l’hydroxychloroquine ou un autre médicament permet de prévenir ou de guérir la COVID-19». Rien ne prouve donc le contraire non plus.
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Là où cela devient intéressant, c’est que cette page, si on la consulte le 1er décembre, indique une date de mise à jour au 23 novembre, avec ces nouvelles informations complémentaires : «Il faut mener des études plus concluantes afin d’évaluer son intérêt pour les patients ayant une forme bénigne de la maladie ou dans le cadre d’une prophylaxie pré- et post-exposition pour les personnes exposées à la COVID-19». Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait dès le départ ? Si l’hydroxychloroquine pouvait par exemple soigner des formes bénignes, pourrait-elle leur éviter de s’aggraver ?
L’OMS semble donc ne pas se résoudre à fermer la porte définitivement.… Mais laissons de côté cela pour le moment, en le gardant en tête…
Le 19/10/20, en Italie, une pétition demandant de rétablir l’usage de l’hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid 19 vient d’être lancée en Italie par le média Panorama.it.
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Fin octobre, l’Agence du médicament (ANSM) refuse au Pr Didier Raoult une utilisation plus étendue de cette molécule. Celui-ci déclare le 28/10/2020 : «Comment a-t-on pu croire et diffuser l’idée que le médicament le plus prescrit du monde s’est mis à tuer 10% des gens qui recevaient ce médicament pendant 10 jours». Début novembre 2020, il attaque en justice le directeur de la ANSM, il estime que ce dernier joue un rôle dangereux pour la santé des français.…
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Dans les EHPAD, un récent papier montrerait une mortalité divisée par deux quand on utilise l’hydroxychloroquine327.
[Source(s) liée(s) : 327]
Le site c19study.com liste 160 études dans le monde sur l’HCQ, dont 85 concluent à un effet positif, 30 à un effet négatif, les autres à aucun effet significatif. Au global on aboutirait à un bénéfice dans 64% des cas pour lesquels on met en place un traitement précoce. De nouvelles études sont mises en ligne chaque jour sur ce site. On peut y voir que ce médicament est utilisé sur une grande partie de la planète pour soigner les malades du Covid. Ce site va même jusqu’à dire que si on avait traité précocement les malades avec l’HCQ, on aurait pu éviter plusieurs centaines de milliers de morts dans le monde.
[Source(s) liée(s) : 536]
Le 06/11/20, Philippe Douste-Blazy, médecin et ancien ministre de la Santé, affirme que l’hydroxychloroquine fonctionne dans le cas d’une prise en charge précoce (d’où l’importance de réserver les tests aux personnes qui en ont vraiment besoin). Le Pr Parola de l’IHU marseillais également.
[Source(s) liée(s) : 353 + 387 + 517]
Plusieurs personnes semblent vouloir faire la peau de Raoult et tentent de le discréditer, une plainte a même été déposée concernant les essais cliniques que ses équipes ont effectués.
Le 20/11/20, le parquet de Marseille classe la plainte sur les essais cliniques de Didier Raoult.
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Le même jour, Didier Raoult porte plainte pour diffamation contre un professeur du CHU de Grenoble, M. Stahl, ancien président de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF). On verra que la SPILF semble avoir quelque animosité à l’égard du Pr Raoult. La veille, le Pr Raoult a également porté plainte contre le Dr Guillaume Gorincour, vice-président de l’Ordre des médecins chargé de la déontologie. Il lui reproche une cinquantaine de tweets le dénigrant.
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Le 20/11/20 toujours, on apprend qu’au Sénat américain, lors de la Commission d’enquête sur les traitements ambulatoires contre la Covid-19 sous la présidence du sénateur Johnson, président de la Sécurité Intérieure, le Dr McCullough, le Dr Harvey Risch, et le Dr Fareed ont dénoncé le peu de place accordée aux traitements en phase précoce, qui peuvent éviter l’hospitalisation (donc l’entrée en réanimation et le décès). Notamment l’hydroxychloroquine bien sûr, encore et toujours, mais pas uniquement… Il faut traiter avant tout ! Des traitements sont possibles ! Il faut laisser les médecins travailler ! Leurs conclusions sont sans appel : «il existe un traitement en phase précoce qui fonctionne, et surtout les personnes qui se sont opposées à cela ne voudront pas revenir sur leurs décisions car les conséquences seraient terribles pour eux». Le Dr Fareed voit en Didier Raoult un «très grand docteur».
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Rappelons que le mercredi 27 mai, Didier Raoult et ses équipes publiaient leur propre étude sur la chloroquine. Pour eux, l’efficacité de la chloroquine ne fait aucun doute : “Un diagnostic précoce, un isolement précoce et un traitement précoce avec au moins trois jours d’hydroxychloroquine-Azithromycine (HCQ-AZ) permettent d’obtenir un résultat clinique et une contagiosité nettement meilleurs chez les patients atteints de Covid-19 que les autres traitements”.
Le 25/11/20, le ministre marocain de la Santé explique que l’hydroxychloroquine est la cible de l’industrie pharmaceutique. Il défend l’usage de l’hydroxychloroquine, notamment comme traitement précoce. D’éminents médecins africains, ayant lutté contre Ebola avec succès, soutiennent l’utilisation de l’hydroxychloroquine.
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Il semblerait qu’utilisée correctement, avec un dosage adapté, en tenant compte du profil du patient, et à un stade précoce de la maladie, l’HCQ ne représente pas de danger et puisse apporter un bénéfice, si faible soit-il. Bien évidemment, l’HCQ ne doit pas être utilisée en auto-médication… comme aucun médicament, cela paraît évident.
Pourquoi dès lors s’acharner sur cette molécule, sur les équipes du Pr Raoult ? Qui a prouvé que leurs affirmations sont fausses ? Pourquoi refuser son utilisation ?
Le glyphosate ou les néonicotinoïdes tuent mais sont autorisés, la chloroquine peut peut-être soigner mais est interdite… En novembre, Pfizer, sans fournir aucune étude, dit que son vaccin est efficace, tout le monde applaudit, Raoult dit que l’hydroxychloroquine est efficace en produisant le résultat de ses observations, il est mis en doute…
Quelqu’un peut m’expliquer ?
Rendez-vous demain pour la suite…
Par Sébastien . Citoyen . Humain
Retrouvez TOUS les épisodes ici :
UNE AUTRE VISION DE LA COVID
Une autre vision de la Covid . Version initiale le 09 décembre 2020. Mis à jour et augmenté régulièrement depuis, et jusqu’à ce jour.
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Cette tribune est extraite du document "Une autre vision de la Covid" publié pour la première fois le 09 décembre 2020, puis mis à jour et complété jusqu'à ce jour.
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