Les tests PCR, c’est bien ! Quand on s’en sert…
Voilà enfin un outil qui semble indispensable. Pour pouvoir éviter des décès, il faut identifier les malades, pour les soigner au plus vite.
Oui mais, voilà, des tests en France, en mars 2020, on n’en a pas…
Alors qu’on redoute des morts par millions, seules quelques centaines de personnes étaient dépistées chaque jour début mars 2020. Jusqu’au 24 mars, seulement 101 046 tests ont été menés, Il faut attendre fin mars pour que le gouvernement change de stratégie et qu’il espère parvenir à 30 000 tests quotidiens d’ici début avril, quand l’Allemagne en réalise déjà un demi-million par semaine, avec des résultats bien meilleurs que nous niveau mortalité. Pourquoi avoir autant attendu ?
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Pourtant mi-mars, l’OMS exhortait les pays à tester, tester, tester : «Nous ne pourrons pas stopper cette pandémie si nous ne savons pas qui est infecté».
Dès le 15 mars, 75 laboratoires publics (et leurs 4 500 employés) dépendant des départements, et assumant la lourde tâche d’effectuer les analyses de contrôle des eaux, d’hygiène alimentaire ou de santé animale proposent au gouvernement une solution qui permettrait de réaliser entre 150 000 et 300 000 tests PCR par semaine. Et ils sont outillés pour traiter en masse les tests sérologiques à venir, éléments clés de la sortie de confinement, qui permettront de déterminer quelle population est immunisée. Pourquoi cette proposition est-elle restée sans réponse ?
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Seule la précocité de la mise en place des tests aurait un réel impact sur la baisse de mortalité par million d’habitants, déclare Didier Raoult le 28/10/20.
Les tests PCR, épidémie de «cas», contagiosité
La France teste enfin… le nombre de tests augmente en grande proportion et c’est a priori une très bonne chose.
Toutefois, on va confondre dès le départ, et sans jamais modifier ce principe, les tests positifs («cas»), et ceux qui souffrent réellement de la maladie («malades»). C’est pourtant primordial. Ainsi, le nombre de cas va flamber, ne reflétant pas toujours le nombre réel de malades, créant des courbes affolantes, pas toujours connectées à la réalité constatée dans les hôpitaux, et propice à générer un climat anxiogène et de panique dans la population, tant les médias «mainstream» se délectent de les relayer.
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Parler de cas pour des tests positifs serait une imposture1242. Pourquoi les pouvoirs publics n’ont pas choisi de différencier ces deux données totalement différentes et d’en tirer des courbes distinctes ? Pourquoi en ont-ils fait de cette courbe alarmante un des principaux indicateurs ?
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Les cas sont des personnes qui ont rencontré le virus, sans forcément être malades. Il sont en quelque sorte des «porteurs sains». Nous sommes tous porteurs sains d’un tas de virus et bactéries, et heureusement, nous ne sommes pas tous malades… Ne pourrait-on pas faire le même genre de courbes angoissantes de «cas» avec bien d’autres maladies ?
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Le 09/11/2020, le Dr Louis Fouché explique : «De plus les tests en population générale affolent tout le monde, ça crée des courbes potentiellement inquiétantes en apparence, alors que pour l’immense majorité des tests positifs, les gens sont asymptômatiques (sans symptôme, ils ne sont pas malades) ou paucisymptomatique (symptômes non visibles ou non mesurables n’excluant pas la présence d’une pathologie), et donc pas ou peu contagieux. On a donc une épidémie de tests positifs, mais pas une épidémie de «cas».» La nuance est primordiale et n’est pas faite.
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On caractériserait comme «malades» des gens qui ne le sont pas. N’est-ce pas là une hérésie ? Dans n’importe quelle autre infection virale, on ne teste pas tout le monde. Habituellement, les gens qui ne sont pas malades... ne sont pas malades, même s’ils ont peut-être croisé un virus. Quand quelqu’un à des symptômes quelconques, on réalise des examens, un diagnostic, mais on ne diagnostique pas des gens qui ne présentent pas de symptôme en temps normal. Pour la Covid, des gens non malades deviennent statistiquement malades. Est-on en train de faire des gens qu’on aurait qualifié de «personnes saines» en temps normal, non malades, des «malades asymptômatiques» ? Ce concept tient-il la route ?
En juin 2020, l’OMS déclarait que le coronavirus propagé par des personnes asymptômatiques semble être rare.
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En novembre 2020, il semble qu’après avoir été malade, positivité ne signifie pas contagiosité. Certaines personnes peuvent rester positives longtemps après l’infection sans être contagieuses. Se refaire tester plusieurs fois serait ainsi inutile et ferait gonfler les chiffres pour rien, avec des cas positifs qui ne sont ni malades, ni contagieux.
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Le 20/11/2020, une étude effectuée à Wuhan sur près de 10 millions de personnes est publiée dans la revue scientifique Nature. Dans un contexte où aucun nouveau cas symptomatique n’a été identifié, les 300 cas positifs asymptômatiques de cette étude se révèlent non contagieux. A relativiser étant donné le contexte décrit, mais tout de même.
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Il serait bon de distinguer les «cas» des «malades». Et il semblerait donc que les «cas», non «malades», ne soit pas ou rarement contagieux ? Si c’est bien le cas, est-il utile de tester si massivement à l’aveugle ?
Et puis… comment les autres pays comptabilisent-ils leurs «cas» ? S’agit-il de tests positifs ou de malades ? Difficile de pouvoir établir des comparaisons entre pays.
On notera aussi que pendant l’été 2020, les vacanciers testés positifs sur leur lieu de vacances sont comptabilisés selon leur commune de résidence habituelle. Quant aux voyageurs positifs dépistés à Roissy CDG et à Orly, ils sont enregistrés dans la capitale en l’absence d’adresse de résidence connue.
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Enfin, une piste de réflexion avancée par certains, qui peut paraître un peu tordue au premier abord, mais qu’il serait bon d’étudier, car cela pourrait contribuer en (petite ?) partie à fait monter les courbes de cas : est-il possible d’être testé positif à la Covid, d’avoir des symptômes proches de la Covid, mais de ne pas être malade de la Covid ? Cela semble plausible.
Rendez-vous demain pour la suite…
Par Sébastien . Citoyen . Humain
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UNE AUTRE VISION DE LA COVID
Une autre vision de la Covid . Version initiale le 09 décembre 2020. Mis à jour et augmenté régulièrement depuis, et jusqu’à ce jour.
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Cette tribune est extraite du document "Une autre vision de la Covid" publié pour la première fois le 09 décembre 2020, puis mis à jour et complété jusqu'à ce jour.
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