Voilà, quelques semaines après sa sortie, ce très bon documentaire subit une nouvelle censure.
Ce qui est choquant, grave et qui pose vraiment question sur la liberté d'expression.
Je vais faire un parallèle que nous vivons tous : Mister Microsoft. Il a le droit à toutes les tribunes imaginables, il est invité par les médias très régulièrement et, sous couvert de l'argent qu'il brasse, il peut nous distiller, sans problème de censure, son point de vue sur la santé. Il n'est pas médecin, il n'est pas scientifique mais il est écouté, il est applaudi.
Ici, il s'agit d'un documentaire qui relate des faits repris dans les journaux et dans lequel l'auteur n'affirme rien mais pose des questions, à lui, à nous, aux journalistes, aux politiques et il est censuré à nouveau et "moqué" par ses pairs.
MAIS, comme ce n'est pas un complot, une bonne question à se poser, me semble-t-il, est celle-ci : pourquoi une nouvelle censure maintenant? Pourquoi intervient-elle après un week-end ensoleillé où les vidéos de parcs bondés, noirs de gens non masqués, pullulent sur les réseaux?
Pourquoi quelques jours avant un nouveau Conseil de sécurité?
Pourquoi, tout simplement?
Est-il encore possible en Belgique et ailleurs, d'avoir une pensée critique sur le système mis en place? Est-il possible de se questionner sur sa santé, sur sa façon de vouloir vivre? Est-il possible encore de ne simplement pas être en accord avec le pouvoir politique sans risquer une sanction négative? Est-il possible de vouloir être HUMAIN et non un ROBOT qui suit aveuglément la route tracée sans se poser de questions même si le précipice est au bout de la route?
Ceci n'est pas du désespoir. Ceci n'est pas du pessimisme. Ceci n'est pas une constatation.
Je pense avoir le droit de choisir quoi regarder et quoi en comprendre. C'est un peu comme si je décidais de regarder le film Y, décrié par la critique, par les réseaux, par mon voisin et que son accès n'était plus autorisé, une partie de la population ayant décrété que ce film était mauvais. Autre exemple : je trouve l'humoriste X très drôle mais mon collègue et son conjoint ne l'aiment pas. Est-ce que je dois bannir ce collègue de mon existence pour autant? Même si ce comique ne parle que par métaphores scatophiles ou fait des sketches d'humour noir?
Cette crise a révélé une autre carence dans nos vies : LE BON SENS.
Avoir du bon sens, c'est se désinfecter une plaie sans demander à son voisin si on doit le faire. Le bon sens, c'est traverser sur un passage pour piéton et d'avoir regardé à gauche et à droite avant d'avancer. Le bon sens, c'est de se dire que la TV, les réseaux ou mon voisin n'ont pas la Science infuse et absolue. Le bon sens, c'est être curieux, c'est croiser les infos, c'est se renseigner, c'est apprendre à penser par soi-même. Le bon sens, c'est simple et pourtant peu l'utilisent. Le bon sens, c'est se demander pourquoi, se demander comment, se demander tout le temps.
Non, ceci n'est pas un complot. Non, ceci n'est pas une propagande pour ne plus réfléchir. Non, ceci n'est pas l’envie d'une pensée unique. Non, ceci n'est pas une illusion de démocratie. Et non, ceci n'est pas de la censure.
« L'homme puissant qui joint l'audace à l'éloquence devient un citoyen dangereux quand il manque de bon sens ». Euripide
Par Perceval
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Perceval
Ma motivation première : La Liberté. Celle de choix, de penser, de critiquer, de ne pas être d'accord, de choisir son traitement, de remettre en question les dirigeants, de vivre simplement.
Je suis un père de famille recomposée, rassemblée où je tente d'instaurer le débat d'idées, la recherche d'informations contradictoires, la curiosité. Je ne suis ni journaliste ni gourou ni prêcheur, je suis simplement un citoyen qui ne veut plus se contenter d'une vérité érigée en dogme non discutable par des personnes qui ne sont plus, à mon avis, en phase avec vous, avec moi, avec NOUS.