Camarades,
Cela fait maintenant depuis le 18 mars 2020 que le gouvernement a décidé d’enfermer sa population afin de lutter (comme ils disent) contre la propagation du coronavirus. Les personnes âgées, fragiles et arborant des antécédents médicaux constituent grandement les citoyens à risques de cette pandémie, il était donc bien évidemment légitime de les protéger.
Les protéger oui, mais est-ce vraiment ce qu’on a fait?
Il est étrange de penser que vouloir protéger c’est vouloir mettre en retrait, c’est vouloir mettre en isolement.
La stratégie utilisée depuis le début de cette crise est une stratégie morose et étouffante. Les médias nous parlent jour après jour de la montée des chiffres, des contaminations mais jamais ils ne parlent de la souffrance psychique que leur communication alarmiste implique.
Dépression, colère, sentiment de vide extrême pouvant conduire à des suicides et incompréhension totale sont les fondements de ce que ressentent nos anciens, mais aussi la nouvelle génération, qui se retrouve dans un monde rongé par toute sortes de combats à mener.
En tant que citoyen, je suis en colère, et cette colère ne cesse de grandir et pourrait même me conduire à la folie (mais passons…). Il est excessivement difficile pour moi de comprendre comment, au lieu de mettre le monde en quarantaine, nous n’avons tout simplement pas protégé les personnes à risques (port du masque en leur présence, désinfection des mains, distances…) au lieu de confiner une population entière qui aurait pris le risque d’attraper le covid certes, mais comme elle aurait pu attraper n’importe quel virus avant de reprendre sa vie.
Car dans notre cas, notre population mourra des mesures, certainement pas du covid-19. J’entends parler du manque de moyens dans les hôpitaux, d’où ces mesures drastiques. Est-ce la faute du peuple? Est-ce nous qui devons payer les erreurs de notre cher gouvernement? La réponse est non. Si pour le gouvernement cela s’appelle «protéger» les citoyens, que ses membres retournent à l’école et apprennent l’étymologie de ce mot…
Le peuple est tétanisé, oui je le remarque tous les jours quand je vois cet homme marcher tout seul avec son masque sur une route déserte, quand je vois cette femme rentrer dans un magasin avec des gants et n’osant même pas reprendre la monnaie du vendeur.
La propagande a fonctionné et c’est terriblement triste, la liberté part en vacances et j’ai de plus en plus de doutes quant à la joie de pouvoir la retrouver un jour. Beaucoup de sujets concernant cette pandémie sont passés sous silence, le couvre-feu notamment est dramatique pour la santé mentale de certaines personnes. Comment pouvez-vous expliquer à un homme censé vivre dans une démocratie qu’il ne peut pas sortir de chez lui après une certaine heure?! Non Monsieur Macron, nous ne sommes pas en guerre! Comment expliquer l’interdiction de la vente d’alcool après 20h couplée à un couvre-feu? C’est un non-sens total: même en achetant de l’alcool après 20h, pourquoi les gens iraient se rassembler dans la rue alors qu’un couvre-feu est d’application? Mais la réflexion de certains de nos politiques semble souffrir d’un coma éthylique.
La fatigue nous gagne et il est plus que temps de reprendre notre vie en main et de retrouver notre liberté. Le covid, ce n’est pas la mort. Le covid, c’est un virus inconnu qui au départ nous a pris au dépourvu et nous a fait trembler. Mais la peur est aussi un virus, et elle est en train de nous diviser et de nous décimer de plus en plus.
Pour finir, je dirais que le gouvernement ne sauve personne, il détruit de plus en plus de vies. On pourrait voir cette pandémie comme quelque chose de terriblement sectaire et égoïste. Sauver une minorité de personnes contre une majorité qui s’enterre seule. Au début, le discours était beau et bienveillant: «Sauvons les personnes à risques». Aujourd’hui ça ressemble plus à: «Faisons baisser les chiffres, peu importe que ça tue ou pas». Oui mais de l’autre côté des chiffres, Messieurs les ministres, les gens meurent.
«La liberté meurt, vive la liberté!»
Mathieu Clobert, «un chanteur qui n’a plus les mots»
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Mathieu Clobert
Amoureux des mots et de la libre pensée, je suis un libertaire endurci. Je ne cherche pas à semer le trouble ni la division, mais plutôt à ouvrir les yeux du peuple quant aux dérives du gouvernement qui se comporte de plus en plus comme un roi auto-proclamé. Je suis peiné de voir que certains citoyens tombent dans une certaine apathie et résilience et oublient ce que signifie le mot « liberté », cette même liberté qu’on nous enlève jour après jour au nom d’une soi-disant protection du citoyen. J’aimerais rappeler à tous que vivre est un risque et que sans ce risque, notre « vie » se transforme tout bonnement en une succession d’années fragiles et insipides nous conduisant inéluctablement vers notre tombe.