"À l’heure d’écrire ces lignes, plus de 20 000 personnes ont manifesté leur intérêt pour "La Boum 2", un nouveau rassemblement de jeunes prévu le 1er mai dans le Bois de la Cambre, à Bruxelles. Les organisateurs de l’événement ont demandé l’autorisation à la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden, en vain. Le collectif L’Abîme menace désormais de saisir la justice si la police est à nouveau présente en masse dans le parc bruxellois le 1er mai. “Afin de faire condamner ces graves atteintes à notre santé mentale et à l’ordre public”, déclare le collectif dans un communiqué."
"La première “Boum” dans le Bois de la Cambre n’était, à la base, qu’une vaste blague. Un canular qui a complètement dérapé lorsque la police a tenté de disperser les milliers de jeunes qui s’étaient rassemblés pour faire la fête. Les images du Bois de la Cambre transformé en un véritable champ de bataille sont encore dans toutes les mémoires."
"Quelques jours plus tard, le collectif L’Abîme annonçait la tenue d’un nouveau rassemblement le 1er mai, en demandant cette fois l’autorisation à la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V)."
"“Votre mission, si vous l’acceptez madame la ministre puisque vous nous avez proposé votre aide, est de nous accorder l’autorisation officielle ainsi qu’une date pour l’organisation d’une BOUM 2 dans le Bois de la Cambre et, si vous le jugez nécessaire, de nous proposer des règles sanitaires qui prendraient en considération les avis de spécialistes dont certains estiment que le risque de ce genre d’événement est minime et pourtant tellement vital à notre jeunesse. Ne serait-ce pas là un bel hommage à rendre à nos sacrifices consentis pour nos ainés”, avaient-ils lancé à la ministre de l’Intérieur."
"Refus catégorique"
"Ils ont toutefois essuyé un refus de la part d’Annelies Verlinden. Cette dernière estimant que la situation sanitaire actuelle ne permet pas d’organiser un tel événement. De plus, le Bois de la Cambre est sous la responsabilité de la Ville de Bruxelles, et donc du bourgmestre Philippe Close, a rappelé la ministre fédérale.
La réaction du collectif ne s’est pas fait attendre. Ce dimanche 11 avril, les organisateurs de "La Boum 2" ont publié un communiqué dans lequel ils menacent, entre autres, de saisir la justice.""“Dans le cas où votre seule réponse à la grande détresse des jeunes serait l’envoi d’autopompes, de gaz lacrymogènes, de brigades canines et de police montée, nous saisirons les tribunaux belges et internationaux afin de faire condamner ces graves atteintes à notre santé mentale et à l’ordre public”"
"“La date du 1er mai pour La Boum 2 que nous vous proposions n’était qu’une suggestion, et rappelons qu’il ne s’agit pas d’un festival commercial mais d’un rassemblement de jeunes. Nous attendions une date, et pas une estimation kilométrique pour un sprint final. Une date qui prendrait en considération, et cela peu importe que les chiffres soient bons ou mauvais, le fait avéré que la covid ne se transmet pas ou très rarement en extérieur, que les jeunes ne représentent pas une population à risque à la covid et qu’ils n’encombreront donc pas les hôpitaux. Et surtout, que le confinement a un impact sévère sur la population en général et la jeunesse en particulier”, peut-on lire sur le site de L’Abîme."
"“Sans réponse concrète de votre part, nous ne pourrons malheureusement contenir plus longtemps les centaines d’appels à l’aide que nous recevons et ce besoin criant et vital de se réunir et de renouer des liens sociaux. Dans le cas où votre seule réponse à la grande détresse des jeunes serait l’envoi d’autopompes, de gaz lacrymogènes, de brigades canines et de la police montée, nous saisirons les tribunaux belges et internationaux afin de faire condamner ces graves atteintes à notre santé mentale et à l’ordre public”, concluent les organisateurs en précisant qu’ils sont toujours enclins à discuter avec la ministre de l’Intérieur."
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Les organisateurs de “La Boum 2” menacent d’aller en justice si la police est présente en masse le 1er mai
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