BAM! avait déjà évoqué ce phénomène dans un de ses articles paru le 26 mars 2022 [1]. Malgré les efforts de Sciensano pour masquer la réalité des chiffres, les effets protecteurs du vaccin semblent disparaître assez rapidement (3 mois avec Omicron) au profit d’un risque accru d’infection pour les vaccinés. Jean-Marc Sabatier, directeur de recherches au CNRS et Docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, vient de co-signer, dans la revue scientifique MDPI, un article très documenté [2] qui semble démontrer que, dans certains cas, la vaccination anti-Covid favoriserait l’émergence de l’infection. Il nous explique pourquoi dans cette interview parue le 29 juin 2022 sur Infodujour.
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" [...] Certains anticorps dirigés contre cette protéine spike peuvent être facilitants, c’est-à-dire qu’ils peuvent au contraire faciliter l’infection des personnes injectées/vaccinées selon un phénomène appelé ADE (« antibody-dependent enhancement » ou facilitation de l’infection dépendante des anticorps).
Ces injections vaccinales multiples peuvent également provoquer une infection aggravée des personnes injectées/vaccinées (en cas d’infection ultérieure par un variant du SARS-CoV-2) via un phénomène plus large appelé ERD (« enhanced respiratory diseases » ou facilitation des maladies respiratoires) qui ne dépend pas nécessairement de la production des anticorps facilitants.
Dans l’ERD, des mécanismes tels que le déclenchement ou l’exacerbation de l’orage de cytokines et l’immunopathologie à médiation cellulaire sont aussi concernés. Ainsi, les phénomènes ADE/ERD favorisent le processus infectieux et les effets délétères du virus. [...]"
"Les rappels vaccinaux ne sont donc pas forcément une bonne chose ?"
"Lorsque les phénomènes ADE/ERD existent pour un variant donné du SARS-CoV-2, l’infection virale (par ce variant) des individus injectés/vaccinés est facilitée (ces individus sont plus facilement infectés par le virus), et cette infection facilitée peut conduire à des maladies Covid-19 plus graves que si ces personnes n’avaient pas été injectées.
L’article publié par Guérin et collaborateurs suggère fortement que les variants émergents du SARS-CoV-2 (dont Omicron et ses sous-variants de BA.2 à BA.5) pourraient favoriser ces phénomènes indésirables de l’ADE, voire de l’ERD, indiquant que les rappels vaccinaux multiples ne sont pas souhaitables, car potentiellement délétères en cas d’infection ultérieure (il faut rajouter à ces rappels vaccinaux les dangers d’une toxicité directe de la protéine spike vaccinale et des adjuvants de ces vaccins, dont les nanoparticules lipidiques des vaccins à ARN messagers)."
"Quel est ce mécanisme des anticorps neutralisants et des anticorps facilitants ?"
"Lors d’une infection par le SARS-CoV-2 ou d’une vaccination anti-Covid-19, notre organisme produit des anticorps dirigés contre les protéines du virus (cas d’une infection par le SARS-CoV-2, ou d’une vaccination par virus inactivés) ou des anticorps dirigés spécifiquement contre la protéine Spike (cas des vaccins actuels à ARN messagers, à vecteurs viraux ou à protéine Spike recombinante). [...]
En cas d’infection ultérieure du vacciné par un variant du SARS-CoV-2 qui « répond » aux phénomènes ADE/ERD, les anticorps facilitants déjà présents se fixent sur le SARS-CoV-2 et facilitent l’infection des cellules par le virus. [...]"
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"Finalement, nous en sommes à quatre doses de vaccin contre la Covid en moins d’un an. N’y a-t-il pas un risque sérieux d’atteinte à l’immunité naturelle des patients ?"
"Une vaccination contre la Covid-19 avec de nombreux rappels devrait induire un syndrome d’immunodéficience acquise ou SIDA (celui-ci est un syndrome immunitaire indépendant du VIH) chez les multi-injectés/vaccinés. En fait, une certaine proportion de la protéine Spike produite par les vaccins (vaccins à ARNm et à vecteurs viraux) ou contenue dans les vaccins (vaccins à virus inactivés ou à protéine Spike recombinante), est potentiellement capable de se fixer sur le récepteur ECA2 des cellules cibles, comme le fait le virus SARS-CoV-2. [...]
L’immunité innée (qui est non spécifique d’un microbe) est responsable du déclenchement ultérieur de l’immunité adaptative/acquise (qui est spécifique d’un microbe), basée sur les lymphocytes T et B. Ainsi, le dérèglement de l’immunité innée, se traduit également par un dérèglement de l’immunité adaptative/acquise, c’est-à-dire à un dérèglement généralisé du système immunitaire.
En conclusion, les injections vaccinales répétées, peuvent se traduire par l’apparition d’un SIDA chez les personnes multi-injectées/vaccinées. Par ailleurs, il a été rapporté que des injections vaccinales répétées d’un même antigène, quel qu’il soit (ici la protéine Spike du SARS-CoV-2), à des niveaux qui dépassent le seuil « critique », conduisent inévitablement à un dérèglement de l’immunité innée, et à l’apparition de potentiels troubles auto-immuns. [...]"
[1] https://bam.news/science-2/bam-detox/la-realite-non-detectable-par-sciensano
[2] https://www.mdpi.com/1420-3049/27/12/3851/htm
Lire l'interview dans son intégralité ici :
https://infodujour.fr
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