Lorsque nous avons visionné la vidéo du webinaire donné aux généralistes par Jean-Michel Dogné et au sujet duquel nous avons rédigé ce premier article[1], il y a un élément qui a retenu toute notre attention et qui mérite quelques éclaircissements.
BAM!-DETOX*
Depuis la publication de notre premier article “La Task Force Vaccination redécouvre la science (Partie 1)”, la vidéo “Une dose de rappel pour des vacances sereines : situation épidémiologique” qui est à la base de nos deux articles a été retirée du site de la Société Scientifique de Médecine Générale.
Heureusement, BAM! a sauvegardé une copie de ce “collector”.
https://crowdbunker.com/v/4Lcn3DMFfY
La boucle fallacieuse de l’auto-référencement et de l’auto-validation
Lorsqu’il y a été question des recommandations pour la future campagne vaccinale (4ème dose à commencer durant l’été pour les plus fragiles et à prévoir de manière plus large pour toute personne au-dessus de 50 ans à l’automne), (minute 37) Jean-Michel Dogné a utilisé une astuce de langage qui occulte (volontairement ou non) ce que l’on peut appeler « la boucle d’auto-référencement ».
De quoi s’agit-il ?
Reprenons la phrase exacte :
« On en arrive aux recommandations qui sont celles du Conseil Supérieur de la Santé et qui ont été reprises par la Task Force Vaccination… »
Formulée de cette manière, l’auditeur est amené à penser que les recommandations que Jean-Michel Dogné va énoncer proviennent d’une structure extérieure (le CSS) et qu’elles ont été validées par une autre structure extérieure (la Task Force Vaccination), devenant dès lors un consensus établi entre des structures différentes.
Sans connaissance détaillée de la composition de chacune de ces structures, l’impression qui se dégage est donc que Jean-Michel Dogné est un messager qui transmet le fruit de la réflexion collégiale d’un grand nombre de scientifiques différents.
Oui, mais…
Ce qu’il omet de signaler, c’est qu’il est membre du Conseil Supérieur de la Santé[2] et (il a été été nommé pour un mandat de 6 ans par Arrêté Ministériel[3] le 13 mai 2022). Il ne signale pas non plus qu’il est également membre de la Task Force Vaccination[4].
Pourquoi ne pas énoncer les choses en disant : « Au CSS, nous avons élaboré des recommandations que nous avons reprises à la Task Force Vaccination » ?
Pourquoi se distancier de la sorte des décisions auxquelles il a participé au sein de ces deux structures ?
Est-ce parce qu’il a conscience que cela diminuerait fortement sa crédibilité de justifier son avis en faisant référence à son propre avis ? Comme lorsque les auteurs de publications scientifiques font de l’auto-citation en citant leurs propres articles comme références ?
Ou parce que cela permet d’éviter que les médecins qui écoutent le webinaire réalisent qu’au final, les décisions sont prises dans une sorte d’entre-soi, par un nombre limité de personnes et qu’elles ne représentent donc que la vision de ces quelques personnes, toujours les mêmes ?
Nous ne pouvons évidemment pas nous prononcer sur les intentions conscientes et inconscientes de Jean-Michel Dogné dans son choix de formulation. Mais cela nous semble interpellant qu’il omette de mentionner son appartenance au CSS et à la Task Force Vaccination. D’autant plus qu’au début du webinaire, l’organisateur l’a présenté en évoquant uniquement sa fonction de consultant en sécurité vaccinale auprès de l’OMS[5].
Mais quel est le pourcentage de médecins connaissant la composition exacte des différentes entités mises sur pied expressément pour la gestion de l’épidémie ?
Est-ce délibérément que ni le présentateur du webinaire, ni Jean-Michel Dogné n’ont pris la peine de mentionner ses multiples autres casquettes ? Craignaient-ils que les participants risquent de comprendre que le fameux « consensus scientifique » n’est peut-être qu’un consensus fabriqué, rendu possible uniquement par l’éviction de scientifiques extérieurs à ces structures de décision et susceptibles d’émettre des avis différents ?
Un phénomène récurrent
Il faut signaler que Jean-Michel Dogné n’est pas le seul expert à utiliser ce genre de formule laissant croire que les informations qu’il transmet proviennent d’une structure extérieure dont il ne ferait que recevoir les instructions sans y prendre part. Ainsi, dans cet article[6] du Soir, au sujet de la décision de ne pas suspendre la vaccination par le vaccin AstraZeneca dont nous reparlerons plus loin, Yves Van Laethem utilise la phrase suivante : « Le Conseil supérieur de la Santé nous a remis un avis très clair ce lundi. Il pense que l'intérêt de santé publique - au moment où nous entamons justement la vaccination des personnes les plus vulnérables, les personnes de plus de 65 ans - est largement supérieur au risque potentiel. »
Le Conseil Supérieur de la Santé NOUS a remis un avis… dit Yves Van Laethem, comme s’il ne faisait pas partie du CSS qui a remis cet avis… Alors que l’on peut lire dans cet avis qu’il en est même le président.
Mais revenons-en à la multiplicité des casquettes portées par un seul expert et qui nous semble poser également un autre problème : celui de l’auto-validation.
Car Jean-Michel Dogné, en plus de faire partie du Comité consultatif en sécurité vaccinale pour l’OMS, du CSS et de la Task Force Vaccination, est également expert en pharmacovigilance à l’AFMPS[7] et expert à l’Agence européenne du médicament (EMA).
Ce qui signifie qu’en plus de participer à définir la stratégie vaccinale, il participe à l’évaluation de l’efficacité de la sécurité des vaccins.
Une même personne recommande un produit ET est chargée d’évaluer la sécurité du produit qu’il recommande. Ceci annule des décennies de bonne pratique en gestion qui exigent que “direction” et “inspection” soient indépendantes l‘une de l’autre, sans quoi nous ouvrons tous nos processus décisionnels à l’arbitraire et aux corruptions financières et mentales. Ceci illustre l’indispensable séparation des pouvoirs dans une société ouverte et démocratique. Ceci est donc une tromperie de plus, et ces boucles d’auto-citations sont aux antipodes de l’activité scientifique elle-même.
Prenons cet exemple illustratif parmi d’autres :
- Dans les médias (ici, sur RTL[8]) le 9 février 2021, Jean-Michel Dogné parle de l’efficacité du vaccin AstraZeneca (l’administration de ce vaccin a commencé début décembre 2020 en Angleterre).
- Début mars 2021, un certain nombre de cas d’effets secondaires de type thromboembolique avaient été rapportés, en majorité par l’Angleterre. La dénomination d’événements thromboemboliques étant à prendre au sens large, tous types confondus, y compris l’effet secondaire mortel de thrombose cérébrale du sinus veineux (STT), dont trois cas sont survenus par la suite en Belgique[9].
- Le 7 mars 2021, l’Autriche décide de suspendre l’administration d’un lot précis du vaccin. Le 11 mars, le Danemark applique le principe de précaution et suspend la vaccination avec AstraZeneca suivi de la Norvège puis d’autres pays européens, dont la France.
- Le 11 mars 2021: l’AFMPS, publie un avis[10]intitulé : « pas d’inquiétude actuellement quant aux événements thromboemboliques avec le vaccin contre la COVID-19 d’AstraZeneca, l’étude est en cours au niveau européen ». Les publications de l’AFMPS ne sont jamais signées et on ignore donc le nom de la personne qui a rédigé celle-ci mais on constatera que les phrases seront exactement les mêmes que celles que Jean-Michel Dogné utilisera deux jours plus tard lorsqu’il expliquera la décision belge dans les médias.
- Toujours le 11 mars, en tant qu’expert à l’Agence européenne du médicament, Jean-Michel Dogné est chargé de l’analyse de ces événements et d’en faire un rapport[11] qui sera clôturé le 19 mars.
- Le 13 mars, Jean-Michel Dogné, représentant la Task Force Vaccination, explique dans un point presse en ligne[12]: « L’EMA a souligné que les avantages continuent de l’emporter largement sur les risques. Un raisonnement qui est partagé par la task force vaccination au niveau belge : “Les avantages l’emportent sur les risques. La balance est positive“, a affirmé samedi l’un de ses membres, le professeur Jean-Michel Dogné lors d’un point de presse en ligne. Il a cité les trente cas rapportés d’incidents thromboemboliques par rapport aux quelque cinq millions de personnes vaccinées au sein de l’Espace économique européen ». Donc, le 13 mars 2021, Jean-Michel Dogné affirme déjà que l’EMA estime que la balance bénéfices-risques reste favorable alors que le signal d’alerte n’a été reconnu que le 11 mars et que le rapport de l’EMA ne sera clôturé que le 19 mars. Comment peut-il être déjà certain que la conclusion sera favorable ? Sans doute parce que c’est lui qui est chargé de ce rapport et qu’il savait déjà ce qu’il allait conclure…
- Pendant ce temps, au niveau de la Belgique, suite à une question posée le 14 mars par le cabinet du Ministre de la Santé, le CSS (dont Jean-Michel Dogné fait partie) répond le 15 mars et confirme le 19 mars[13]: « Malgré la suspension de l’administration du vaccin AstraZeneca par de nombreux pays européens et dans l’attente des recommandations de l’EMA, la Belgique a poursuivi sa campagne de vaccination avec l’ensemble des vaccins à sa disposition tout en restant attentive à la survenue des éventuels effets secondaires indésirables au niveau belge (AFMPS4) et a fortiori européen et ce, en se tenant continuellement informée des communications scientifiques et officielles (OMS5, EMA) publiées tout au long de la semaine. En effet, les experts du CSS étaient d’avis qu’une suspension même provisoire de cette vaccination ne pourrait qu’avoir des effets néfastes sur la vaccination Covid-19 en général, les phénomènes thromboemboliques post-vaccinaux étant présents dans le même ordre de fréquence qu’avec le vaccin Pfizer/BioNTech selon les informations disponibles à ce moment-là.»
Donc, le seul pays européen à ne pas appliquer le principe de précaution en suspendant – au moins provisoirement – l’utilisation d’un vaccin AstraZeneca est justement le pays où l’expert chargé du rapport pour l’EMA fait partie du Conseil Scientifique…
Qu’est-ce que le CSS belge savait que les conseils scientifiques des autres pays ne savaient pas ?
Jean-Michel Dogné avait-il déjà décidé le 11 mars que son rapport pour l’EMA présenterait une conclusion favorable à la poursuite de l’utilisation de ce vaccin ?
Et, alors qu’il justifiait cette décision belge dès le 13 mars dans les médias en expliquant qu’il n’y avait eu que 30 cas d’accidents thromboemboliques rapportés sur plus de 5 millions de personnes vaccinées, dans ce rapport européen qu’il rédigeait en parallèle, il indiquait qu’il y avait eu, en Angleterre : « 258 serious cases » dont « 45 décès » (le nombre d’effets secondaires thromboemboliques moins « sérieux » n’est pas mentionné).
Que penser de cette omission au sujet des données anglaises ?
Pourquoi n’avoir cité que les 30 cas rapportés au 11 mars en Europe sans mentionner les 45 décès survenus en Angleterre ? Et pourquoi ne pas dire que, sur ces 30 cas européens, il y a eu 7 décès ?
Lors du point-presse, Jean-Michel Dogné craignait-il d’inquiéter la population en évoquant ces 45 + 7 décès ?
D’autant plus qu’à la date du 11 mars, la Belgique venait seulement de démarrer l’utilisation du vaccin AstraZeneca et que cela aurait risqué de donner un mauvais signal à la population si la campagne avait été interrompue très peu de temps après avoir démarré.
N’est-il pas envisageable que son rapport d’analyse en tant qu’expert pour l’EMA ait abouti à une conclusion minimisant les risques afin que la recommandation à laquelle il a participé de ne pas suspendre la campagne vaccinale en Belgique ne soit pas considérée comme une faute ?
Et, en dépit de l’avis favorable de l’EMA basé sur le rapport de Jean-Michel Dogné, le Danemark a décidé de stopper définitivement le vaccin AstraZeneca en avril 2021, suivi par la Norvège en mai 2021 et par l’Autriche en juin 2021. Par contre, en Belgique, la campagne s’est poursuivie jusque fin août 2021.
Et alors qu’il n’y avait aucun signalement d’effets secondaires de type thromboembolique dans le rapport de l’AFMPS daté du 9 mars, on constate que, déjà dans le rapport de la semaine suivante daté du 16 mars[14], le premier cas belge de thrombocytopénie est rapporté.
On peut d’ailleurs lire dans le résumé du rapport que Jean-Michel Dogné a rédigé pour l’EMA que le signal d’alerte avait été confirmé par la Belgique.
Ce qui signifie qu’au moment de la clôture de son rapport le 19 mars, il était parfaitement au courant qu’il y a avait déjà eu un décès dû à cet effet secondaire précis en Belgique.
Dans le rapport de l’AFMPS de la semaine suivante, un deuxième cas de thrombocytopénie - chute du taux des plaquettes sanguines, ce qui donne en général des “bleus” mais aussi des micro-hémorragies cérébrales - est également rapporté.
L’utilisation du vaccin AstraZeneca s’est arrêtée progressivement, sans tambours ni trompettes et sans explication officielle mais c’est déjà en mai 2021[15] que l’Europe a annoncé qu’elle ne commanderait plus ce vaccin, donnant comme motif qu’il ne serait pas suffisamment efficace contre les nouveaux variants.
Au total, en Belgique, il y aura 4 cas dont 3 décès par thrombocytopénie reconnus officiellement comme imputables au vaccin AstraZeneca, dont le premier est survenu peu de temps avant la décision du CSS de poursuivre la campagne et la clôture du rapport de Jean-Michel Dogné pour l’EMA. Le deuxième est survenu une semaine après.
En Europe, il y aura au total 189 décès dûs uniquement à cet effet secondaire qualifié d’extrêmement rare par Jean-Michel Dogné. Et il est compliqué de dénombrer tous les autres cas graves et les décès provoqués par les autres complications de type thromboemboliques. À ce jour, on dénombre, par exemple, 327 décès par embolie pulmonaire déclarés en Europe. Et vu les difficultés du reporting de la pharmacovigilance, ces valeurs sont plus que probablement des sous-estimations. De plus, en épidémiologie, les statistiques brutes (qui permettent de dire que ces effets sont ‘rares’) n’ont aucune valeur, ce sont des odds-ratios qu’il faut calculer mais cela nous éloignerait trop de notre propos. Jean-Michel Dogné n’est pas épidémiologiste et il ferait bien d’être plus prudent dans ses propos hors de son champ d’expérience.
En outre, sur un plan strictement médical, il serait bon, voire indispensable, de se poser la question du bien fondé de l’utilisation de ces produits chez des personnes en hypercholestérolémie (car risque accru de thromboses) ou présentant des troubles de la coagulation - Jean-Michel Dogné, pharmacien et “expert en thromboses” (comme listé sur sa page LinkedIn) ne devrait-il pas recommander la prudence car - il doit le savoir - TOUT produit médical arrive assorti de contre-indications et de précautions, deux termes précis qui ont une signification médicale et aussi… légale.
La casquette change, l’opinion reste
Quand on aborde la question des conflits d’intérêts, on a tendance à n’envisager que des problématiques d’ordre financier.
Mais ce ne sont pas les seuls conflits d’intérêts qui existent.
Lorsqu’une même personne porte tellement de casquettes différentes, il est inévitable que les décisions prises dans certains rôles biaisent les positions qu’elle prendra dans d’autres rôles car, forcément, l’opinion qui pousse quelqu’un à agir dans une certaine direction à laquelle il croit restera la même opinion lorsqu’il se trouvera dans un autre de ses rôles.
C’est la casquette qui change, pas les idées.
Et lorsque l’on est face à un tel niveau de responsabilité – donner des recommandations qui auront une influence majeure sur la santé de millions de personnes – même si on réalise que l’on a peut-être pris une mauvaise décision, les conséquences d’une telle erreur seraient tellement lourdes qu’il est humain et presque compréhensible qu’avec l’autre casquette, on fasse le nécessaire pour se protéger. Einstein lui-même n’avait-il pas dit qu'on ne peut résoudre un problème avec la personne qui a créé ce problème?
La formule latine "Aliquis non debet esse judex in propria causa, quia non potest esse judex et pars" se traduit par "Personne ne doit être juge de sa propre cause, parce qu'on ne peut être à la fois juge et partie" et elle signifie qu'on ne peut pas rendre une décision juste lorsqu'on a un intérêt à la décision rendue.
Cette expression montre que l’on sait depuis longtemps que la multiplication des rôles dont les objectifs sont contradictoires constitue un important obstacle à l’impartialité.
Accorderait-on du crédit aux recommandations nutritionnelles du plus haut responsable de l’AFSCA s’il était en même temps propriétaire d’un Mac Donald ou actionnaire chez Buitoni ? Une étude revue par les pairs aurait-elle une quelconque valeur scientifique si l’auteur était chargé de son évaluation ?
L’indépendance totale entre le rôle de recommandation d’un produit pharmaceutique et le rôle d’évaluation de la sécurité de ce produit devrait être une exigence fondamentale et incontournable pour empêcher que l’évaluateur ne cherche à protéger ses intérêts et sa réputation en tant que membre d’une structure décisionnaire plutôt que les intérêts des citoyens.
Car combien d’effets secondaires graves et de décès auraient pu être évités si le rapport d’évaluation pour l’EMA avait été confié à un expert en pharmacovigilance non impliqué dans la décision de poursuivre la vaccination malgré le signal d’alarme ?
Et il est légitime de penser que les experts qui, tel Jean-Michel Dogné, utilisent des formules telles que « Le CSS nous a recommandé de… » ou « Le rapport de l’EMA indique que… » en omettant de signaler leur implication personnelle au sein de ces structures, sont conscients que leurs multiples casquettes constituent un grave manquement à leur devoir d’indépendance et de déontologie.
In fine, le cas Dogné n’est que le symptôme de problèmes plutôt préoccupants:
- Ces normes et ces codes n’étant un secret ni pour les politiques, ni pour les juristes, ni pour les organes professionnels tels que l’Ordre des Médecins, comment est-il possible que de telles dérives aient lieu en toute impunité?
- Comment se fait-il que les entités publiques aient pris la responsabilité de nommer des personnes comme Jean-Michel Dogné en dépit des règles de déontologie les plus élémentaires?
Faute de réponses concrètes à ces questions, la capacité des services publics à assurer l’intérêt des citoyens ainsi que la confiance de ceux-ci dans les institutions resteront des vœux pieux.
[Nous parlerons des normes et du code de déontologie dans le 3ème et dernier volet de ce triptyque]
Par BAM! Detox
[1] BAM! News - La Task Force Vaccination redécouvre la science (Partie 1)
[2] Experts qui font partie du Conseil Supérieur de la Santé
[3] https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth
[4] Avis de la Task Force au sujet de la future stratégie de vaccination pour 2022
[5] Jean-Michel Dogné, expert pharmacovigilance auprès de l’AFMPS
[6] https://www.health.belgium.be/astrazeneca_ema_lettre_avis_urgente_2.pdf
[7] https://nouvelles.unamur.be/upnews.2012-09-04.5967332546/view
[8] https://www.rtl.be/info/video/771814.aspx
[9] Un troisième décès lié au vaccin AstraZeneca en Belgique - L'Avenir
[10] Coronavirus : pas d’inquiétude actuellement ...
[11] COVID-19 Vaccine AstraZeneca - Embolic and thrombotic events - PRAC Rapp AR & recommendation
[12] La Belgique poursuit l'utilisation du vaccin AstraZeneca : la task force se justifie - BX1
[13] https://www.health.belgium.be/astrazeneca_ema_lettre_avis_urgente_2.pdf
[14] https://www.afmps.be/Summary%20Tabulation%20AZ%202021%2003%2016.pdf
[15] Covid-19 : l'Union européenne ne commandera plus de vaccins AstraZeneca
* BAM!-DETOX rassemble des professeurs d’université, des médecins, des personnes travaillant dans le domaine pharmaceutique et médical ainsi que des journalistes indépendants. BAM!-DETOX a pour objectif d’analyser et de vérifier les informations diffusées dans les médias et les réseaux sociaux.
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